– Dans le numéro 181 de Spec­tra Biolo­gie –

puce Inno­va­tions
BIOLOGIE MOLECULAIRE   Auto­ma­ti­sa­tion des banques de frag­ments d’acide nucléique
La deuxième géné­ra­tion des tech­no­lo­gies de séquençage a permis aux scien­ti­fiques de géné­rer des masses de données à partir de leurs expé­riences. Cepen­dant, les étapes de produc­tion et de prépa­ra­tion d’échan­tillons néces­sitent de nombreuses inter­ven­tions de person­nel quali­fié. Beck­man Coul­ter a créé une plate forme simpli­fiée et auto­ma­ti­sée qui utilise la tech­no­lo­gie SPRI (Solid Phase Rever­sible Immo­bi­li­sa­tion) pour la prépa­ra­tion des « librai­ries » de frag­ments à séquen­cer. Le SPRI­works Frag­ment Library System inclut un extrac­teur d’acide nucléique, les cartouches de réac­tifs néces­saires à l’ex­trac­tion et une carte élec­tro­nique conte­nant les para­mètres de créa­tion de la banque de frag­ments. L’au­to­ma­ti­sa­tion du proces­sus réduit les coûts de fonc­tion­ne­ment de séquençage et en améliore le débit grâce à la compa­ti­bi­lité du SPRI­works avec les tech­niques de multi­plexage des séquen­ceurs.
BIOLOGIE MOLECULAIRE   Le multi­plex préna­tal
Spécia­liste du dépis­tage anté­na­tal, PerkinEl­mer a adapté la tech­no­lo­gie multi­plex au dosage biolo­gique préna­tal. Destiné aux labo­ra­toires de cyto­gé­né­tique pour l’ana­lyse des chro­mo­somes liés aux mala­dies géné­tiques majeures, le système préna­tal BACs-on-Beads™ (ou BoBs) peut tester simul­ta­né­ment de multiples anoma­lies chro­mo­so­miques à partir de quan­ti­tés infimes d’échan­tillon d’ADN, et four­nir des résul­tats en moins de 24 heures. En outre, plus de 40 échan­tillons peuvent être analy­sés en une seule fois pour une capa­cité de diagnos­tic à haut débit.
Marqué CE, ce caryo­type molé­cu­laire détecte de façon ciblée les gains et pertes d’ADN dans des régions géno­miques perti­nentes, soit les aneu­ploï­dies des chro­mo­somes 13, 18, 21, X et Y, ainsi que les modi­fi­ca­tions du nombre de copies de l’ADN dans 9 régions de syndrome de micro­dé­lé­tion. En se concen­trant sur des régions liées à des causes de mala­dies consti­tu­tion­nelles graves, le dosage biolo­gique four­nit plus d’in­for­ma­tions déci­sion­nelles que ce qui est obtenu avec d’autres méthodes couram­ment utili­sées, en évitant toute­fois les réponses de signi­fi­ca­tion incon­nue. Le dosage BoBs cible notam­ment les syndromes de DiGeorge, Williams-Beuren, Prader-Willi, d’An­gel­man, Smith-Mage­nis, Wolf-Hirsch­horn, Langer-Giedion, Miller-Dieker, et du cri du chat. Selon PerkinEl­mer, ce dosage biolo­gique préna­tal BACs-on-Beads est le premier d’une série de produits BACs-on-Beads à venir.
BIOLOGIE MOLECULAIRE   Géno­ty­page des BK et VZV

Kit artus de Qiagen

Les deux nouveaux kits artus de détec­tion molé­cu­laire de la société Qiagen ciblent respec­ti­ve­ment le poly­oma­vi­rus BK à partir de plasma ou d’urine et le virus VZV (Vari­celle-zona) à partir de liquide céphalo-rachi­dien. Prêts à l’em­ploi, ils ont été conçus pour les tests de PCR en temps réel sur le Rotor-Gene Q et le Rotor-Gene 6000. Ils contiennent tous les réac­tifs néces­saires pour la détec­tion rapide et sensible de la charge en patho­gènes dans diffé­rents échan­tillons avec une quan­ti­fi­ca­tion précise.
Les profils de tempé­ra­ture des kits artus BK Virus et VZV RG PCR corres­pondent aux profils des kits artus RG PCR pour le CMV, l’EBV et l’HSV-1/2. Par consé­quent, ces analyses PCR peuvent être effec­tuées et analy­sées au cours d’un même cycle de PCR. Les deux kits existent égale­ment comme kits EASYar­tus® PCR, asso­ciés au kit EZ1® DSP Virus pour la puri­fi­ca­tion auto­ma­ti­sée d’acides nucléiques viraux sur l’ins­tru­ment EZ1 Advan­ced ou BioRo­bot® EZ1 DSP. Le système inté­gré est marqué CE-IVD et entiè­re­ment conforme, du trai­te­ment de l’échan­tillon à l’ob­ten­tion des résul­tats.
BIOLOGIE MOLECULAIRE   Géno­ty­page des HPV
Qiagen annonce l’ob­ten­tion du marquage CE-IVD pour deux tests de détec­tion molé­cu­laire d’HPV. Le test digene HPV Geno­ty­ping LQ permet la détec­tion rapide et fiable de 18 types de papil­lo­ma­vi­rus humains (HPV) dont les types HPV 16, 18 et 45. Il offre une sensi­bi­lité clinique­ment prou­vée à l’aide des amorces GP5+/6+ clinique­ment vali­dées. Ce test offre des résul­tats de géno­ty­page auto­ma­ti­sés à l’aide du système LiquiC­hip® et est opti­misé pour être utilisé comme test de suivi des résul­tats posi­tifs au test digene HC2 HPV DNA. La plate­forme flexible est égale­ment adap­tée aux dosages QIAplex®.
Pour sa part, le test digene HPV Geno­ty­ping RH qui détecte les 18 mêmes types d’HPV et utilise les mêmes amorces, dispose d’un blot test opti­misé pour le géno­ty­page des échan­tillons rendus posi­tifs au test digene HC2 HPV DNA. Ce test possède donc une spéci­fi­cité élevée en cas de condi­tions d’hy­bri­da­tion rigou­reuses et permet de simpli­fier l’in­ter­pré­ta­tion via des résul­tats visuels.
BIOCHIMIE SPECIALISEE   Dosage enzy­ma­tique du lithium

test Lithium de Fumouze Diagonstics

Fumouze Diagnos­tics propose un test inno­vant en biochi­mie spécia­li­sée pour le dosage du lithium, en plus des réac­tifs Homo­cys­téine et Acides biliaires déjà dispo­nibles. La tech­nique utili­sée repose sur un cycle de réac­tions enzy­ma­tiques incluant une phos­pha­tase recom­bi­nante. Cette méthode, adap­table sur les analy­seurs, a été évaluée selon le proto­cole Valtec et a donné des résul­tats très satis­fai­sants. L’ex­cel­lente stabi­lité des réac­tifs et de la courbe de cali­bra­tion permet une utili­sa­tion opti­male du coffret même en cas de faible recru­te­ment. Cette méthode précise et robuste est parti­cu­liè­re­ment adap­tée à tous les types d’ac­ti­vité.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE   Conso­li­da­tion infor­ma­tique en micro­bio­lo­gie
Lors de l’ASM 2010, bioMé­rieux a inau­guré Myla™, un nouveau midd­le­ware destiné à amélio­rer signi­fi­ca­ti­ve­ment l’ef­fi­ca­cité opéra­tion­nelle du labo­ra­toire de micro­bio­lo­gie et rendre les infor­ma­tions perti­nentes faci­le­ment dispo­nibles aux clini­ciens. Conçu dans l’op­tique d’une auto­ma­ti­sa­tion complète du labo­ra­toire de micro­bio­lo­gie (FMLA™), ce midd­le­ware conso­lide et gère en temps réel les données issues des diffé­rentes sources afin d’ex­traire les infor­ma­tions direc­te­ment exploi­tables pour la prise de déci­sions théra­peu­tiques. Myla™ offre une connec­ti­vité enri­chie entre les systèmes de bioMé­rieux, les autres instru­ments, le système d’in­for­ma­tion du labo­ra­toire et, à l’ave­nir, les autres systèmes d’in­for­ma­tion de l’hô­pi­tal.
Grâce à une inter­face simple et à un tableau de bord person­na­li­sable qui permet une vue d’en­semble et la maîtrise complète des flux de labo­ra­toire, Myla™ permet de gagner du temps dans l’ex­trac­tion et le repor­ting de données. Un système d’alertes en temps réel aver­tira égale­ment, par exemple, de l’aug­men­ta­tion des résis­tances bacté­riennes. L’ac­cès à Myla via un navi­ga­teur web simpli­fie le déploie­ment du logi­ciel et l’ac­cès à l’in­for­ma­tion à distance. La version complète de Myla™ sera lancée durant le 4e trimestre 2010.
IMMUNO ANALYSE   Couple auto­mate-réac­tifs pour le dosage des protéines

SpaPlus de Binding Site

Le SPAPLUS™ de Binding Site est un auto­mate dédié à l’ana­lyse des protéines sériques et plas­ma­tiques qui permet la réali­sa­tion à la fois des tests Free­li­te™ et des tests de sous-classes d’IgG, et qui propose égale­ment une gamme crois­sante de nouveaux tests. De nouveaux essais sont depuis peu dispo­nibles tels que les sous-classes d’IgA (IgA1 & IgA2), d’IgD et de Bêta 2 Micro­glo­bu­line, Cysta­tine C, IgGAM, et prochai­ne­ment HLC IgA.
Le SPAP­lus™ est compact, facile à utili­ser et a été conçu pour atteindre le niveau de fonc­tion­na­li­tés géné­ra­le­ment proposé par des auto­mates plus impo­sants. Les dilu­tions et repasses auto­ma­tiques, l’au­to­di­lu­tion, le contrôle d’ex­cès d’an­ti­gènes et le calcul du ratio Free­li­te™ contri­buent à sa préci­sion et à sa faci­lité d’uti­li­sa­tion, tout comme son inter­face bidi­rec­tion­nelle et son logi­ciel appli­cable sous Windows. L’as­so­cia­tion d’un système de mélange par air (qui évite les conta­mi­na­tions), de cuvettes à double compar­ti­ments et d’un lavage perfor­mant (acide/alca­line/eau chaude), abou­tit à des tests perfor­mants et de grande préci­sion, plus parti­cu­liè­re­ment pour les tests latex.
IMMUNO ANALYSE   Menu complet de tests pour le cancer de la pros­tate

Advia Centaur XP de Siemens

Siemens Heal­th­care Diagnos­tics a reçu le Marquage CE pour son test ADVIA Centaur® PSA libre, venant complé­ter un menu de tests desti­nés à la détec­tion et à la prise en charge du cancer de la pros­tate. Siemens est aujourd’­hui le seul four­nis­seur à propo­ser un menu complet de dosages de PSA sur une seule plate­forme, les auto­mates ADVIA Centaur ou ADVIA Centaur XP, opti­mi­sant ainsi l’ef­fi­ca­cité et les coûts pour les labo­ra­toires.
Ce nouveau dosage du PSA libre est destiné à être utilisé conjoin­te­ment avec le test ADVIA Centaur PSA pour déter­mi­ner le pour­cen­tage de PSA libre chez les hommes de 50 ans et plus, pour lesquels les valeurs de PSA total sont comprises entre 4 et 10 ng/mL alors que l’exa­men par toucher rectal (TR) n’est pas en faveur d’un cancer. Ce& pour­cen­tage est destiné à aider à mieux discer­ner un cancer de la pros­tate d’une mala­die pros­ta­tique bénigne et ainsi réduire le nombre de biop­sies inutiles réali­sées chez les patients. Ce menu de tests comprend égale­ment le cPSA qui peut être utilisé comme test de 1ère inten­tion pour la détec­tion du cancer de la pros­tate et qui offre l’avan­tage d’être plus spéci­fique que le dosage du PSA total pour une aide à la détec­tion du cancer et à sa prise en charge.
IMMUNO HEMATOLOGIE   Nouvel auto­mate de routine et d’ur­gence

IH 1000 de Bio-Rad

A l’oc­ca­sion du Congrès de l’ISBT (Inter­na­tio­nal Society Blood Trans­fu­sion) orga­nisé cette année à Berlin, Bio-Rad a inau­guré un nouvel auto­mate d’im­muno-héma­to­lo­gie, le système IH 1000. Utili­sant la tech­no­lo­gie ID-Micro Typing System, cet auto­mate complet combine des carac­té­ris­tiques signi­fi­ca­tives pour l’évo­lu­tion des labo­ra­toires : un haut niveau de sécu­rité, une flexi­bi­lité et une rapi­dité d’exé­cu­tion des tests, ouvrant de nouvelles pers­pec­tives d’or­ga­ni­sa­tion en immu­no­hé­ma­to­lo­gie.
Auto­mate de routine et d’ur­gence, l’IH 1000 allie un char­ge­ment en continu et une grande capa­cité de stockage permet­tant une réelle auto­no­mie du système, une cadence élevée et un rendu de résul­tats rapide. Sa perfor­mance analy­tique, sa robo­tique intel­li­gente et ses inno­va­tions en termes de connexions infor­ma­tiques se veulent des atouts pour l’ave­nir de l’im­mu­no­hé­ma­to­lo­gie.
IMMUNO HEMATOLOGIE   Le Qwalys fait peau neuve

Qwalys 3 de Diagast

Diagast lance la troi­sième version de son auto­mate complet d’im­muno-héma­to­lo­gie, le QWALYS® 3. Premier auto­mate utili­sant l’E.M.® Tech­no­logy, nano­tech­no­lo­gie inno­vante basée sur la magné­ti­sa­tion des héma­ties, il a été conçu pour gagner en produc­ti­vité avec sa haute capa­cité de char­ge­ment et son système walk-away. QWALYS® 3 peut absor­ber une routine de 10 000 à 100 000 échan­tillons et réduit forte­ment le temps d’in­ter­ven­tion tech­ni­cien.
Sa haute cadence permet de réali­ser jusqu’à 50 grou­pages, phéno­ty­pages et RAI à l’heure. Pour un rapport qualité prix avan­ta­geux par rapport au marché, le Qwalys® 3 est égale­ment facile à inté­grer dans un labo­ra­toire et se fait discret au quoti­dien. La prise en main est rapide, 10 min suffisent à lancer le premier run. Le logi­ciel est intui­tif : l’in­té­gra­lité de la routine se gère à partir de 4 vues/écrans. En s’af­fran­chis­sant des étapes de centri­fu­ga­tion et de lavage sur une base Tecan (leader mondial de l’au­to­ma­ti­sa­tion), Qwalys® 3 affiche une robus­tesse supé­rieure aux stan­dards du marché.
NEPHELEMETRIE   Néphé­lé­mètre de paillasse semi-auto­ma­tique

Minineph Plus de Binding Site

Le MININEPH PLUS™ est un petit néphé­lé­mètre de paillasse semi-auto­ma­tique qui permet le dosage des Chaînes Légères Libres sériques. Seul néphé­lé­mètre semi-auto­ma­tisé capable de réali­ser Free­li­te™, il effec­tue auto­ma­tique­ment la véri­fi­ca­tion de l’ex­cès d’an­ti­gène pour les tests Free­li­te™. Il a été conçu pour gagner en rapi­dité et en ergo­no­mie. Compact et peu coûteux, l’uti­li­sa­tion est simpli­fiée par l’af­fi­chage des instruc­tions lors de la réali­sa­tion des tests.
La pipette élec­tro­nique inté­grée est ergo­no­mique et chauf­fée avec bouton unique. Elle ne néces­site pas d’ajus­te­ment de volume, augmen­tant la simpli­cité du système. Le test démarre lorsque la pipette est acti­vée ce qui réduit le risque de faux départ lié à la détec­tion des réac­tifs. Cela permet l’éco­no­mie de temps et de réac­tifs et augmente la fiabi­lité des résul­tats. Le lecteur de code-barres manuel élimine les erreurs de trans­crip­tion et augmente la saisie des iden­ti­fi­ca­tions des échan­tillons. Binding Site four­nit tous les éléments néces­saires au fonc­tion­ne­ment du MININEPH PLUS™. L’au­to­mate et les tests sont déve­lop­pés, opti­mi­sés et vali­dés sur le site de la société, afin d’as­su­rer une grande qualité de l’au­to­mate et des produits. Un mode manuel pour tests à façon des labo­ra­toires est idéal pour les labo­ra­toires de recherche, pour déve­lop­per de nouveaux tests.
puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES   Shimadzu et bioMé­rieux s’as­so­cient pour la micro­bio­lo­gie
Le spécia­liste français du diagnos­tic in vitro bioMé­rieux a annoncé milieu mai la signa­ture d’un accord de parte­na­riat avec Shimadzu. Fort de sa connais­sance des labo­ra­toires de micro­bio­lo­gie, bioMé­rieux adap­tera la tech­no­lo­gie de spec­tro­mé­trie de masse linéaire MALDI-TOF de Shimadzu « pour l’in­té­grer au flux de travail des labo­ra­toires d’ana­lyse ». Le système obtenu par cette colla­bo­ra­tion avec la société japo­naise et sa filiale, Kratos Analy­ti­cal, inté­grera l’ins­tru­ment de Shimadzu à la plate­forme Vitek de bioMé­rieux. La version deux obte­nue, le Vitek 2, devrait propo­ser les iden­ti­fi­ca­tions et anti­bio­grammes auto­ma­ti­sés les plus rapides du marché.
L’ins­tru­ment permet­tra la compa­rai­son du spectre de l’échan­tillon à ceux de la banque de données acquise récem­ment auprès d’Ana­gnosTec. La société berli­noise, spécia­li­sée dans l’iden­ti­fi­ca­tion micro­bienne par la tech­no­lo­gie de spec­tro­mé­trie de masse MALDI-TOF, a effec­ti­ve­ment cédé en avril dernier à bioMé­rieux sa banque de données micro­bienne pour l’iden­ti­fi­ca­tion des bacté­ries, ainsi que la propriété intel­lec­tuelle et le savoir-faire asso­ciés. L’enjeu pour le labo­ra­toire lyon­nais : être la seule société à propo­ser une solu­tion complète en spec­tro­mé­trie, tech­no­lo­gie en forte crois­sance, dans le domaine de la micro­bio­lo­gie et confor­ter sa posi­tion de leader sur un secteur en rapide muta­tion.
VIE DES SOCIETES   Détec­ter les infec­tions sur prothèses
Spécia­liste du diagnos­tic in vitro à usage clinique, Ingen Bios­ciences annonce la prochaine mise sur le marché euro­péen du premier kit permet­tant de détec­ter les infec­tions sur prothèses ostéo-arti­cu­laires. Le kit BJI InoP­lex™ détecte envi­ron 75 % des infec­tions de prothèse arti­cu­laire comme le staphy­lo­coque doré (Staphy­lo­coc­cus aureus) ou le S. epider­mi­dis.
Le diagnos­tic de l’in­fec­tion ostéo-arti­cu­laire n’est actuel­le­ment basé que sur l’iden­ti­fi­ca­tion des bacté­ries en phase de multi­pli­ca­tion au contact de la prothèse, impliquant un geste chirur­gi­cal. Le premier test d’In­gen, basé sur la tech­no­lo­gie proprié­taire d’In­gen Bios­ciences et utili­sant un panel d’an­ti­gènes uniques déve­lop­pés par la société, permet une écono­mie et une procé­dure simpli­fiée à partir d’une simple prise de sang.
La société prévoit de le vendre dans d’autres zones géogra­phiques dans les mois à venir et de lancer une deuxième géné­ra­tion du kit en 2011, qui inclura de nouveaux anti­gènes afin de détec­ter plus large­ment encore les infec­tions ostéo-arti­cu­laires. La première géné­ra­tion du kit BJI InoP­lex™ d’In­gen Bios­ciences sera dispo­nible avant la fin de l’an­née 2010. Chaque année en Europe, plus d’un million de prothèses de hanche et de genou sont posées. Le risque d’in­fec­tion étant estimé entre 2 et 3 %, l’in­ves­tis­se­ment d’In­gen pour ce marché de niche délaissé devrait permettre à la société de renfor­cer sa posi­tion sur le marché des mala­dies infec­tieuses.
PROFESSION   Gain de cause pour la biolo­gie française
Dans l’af­faire oppo­sant la commis­sion euro­péenne à la France sur la ques­tion du capi­tal des labo­ra­toires d’ana­lyse de biolo­gie médi­cale, l’Avo­cat géné­ral vient de rendre des conclu­sions donnant l’avan­tage au modèle français de santé publique. Il s’agit par exemple, lors de regrou­pe­ments de labo­ra­toires, de conser­ver, au mini­mum, un biolo­giste sur chaque site et autant de biolo­gistes asso­ciés au capi­tal que de nombre de sites, ou encore de limi­ter à 25 % la parti­ci­pa­tion d’un action­naire non biolo­giste dans le capi­tal d’un labo­ra­toire.
Ces orien­ta­tions appellent à prendre les mesures concrètes en France pour assu­rer la protec­tion du patient, en corri­geant les vides juri­diques qui permettent aujourd’­hui à des socié­tés finan­cières d’ac­qué­rir des labo­ra­toires dans le cadre d’opé­ra­tions commer­ciales. Tandis que quelques voix éparses dénoncent un simple répit face à la machi­ne­rie judi­ciaire euro­péenne, le syndi­cat des biolo­gistes, entre autres, y voit « une première recon­nais­sance au niveau euro­péen du carac­tère médi­cal de la profes­sion [tel qu’]affirmé en France par la Loi Hôpi­tal Patients Santé et Terri­toires [ainsi qu’un] espoir de voir la Cour euro­péenne abon­der dans le sens de la santé publique et de la protec­tion du patient ».
PROFESSION   L’ASIP et l’InVS ouvrent l’oeil
Dans le cadre de leurs champs d’ac­tions respec­tifs, l’ASIP Santé et l’InVS ont signé une conven­tion de parte­na­riat pour orga­ni­ser leur coopé­ra­tion sur les thèmes de la surveillance, de la veille et de l’alerte sani­taire, dès lors qu’ils sont en lien avec des problé­ma­tiques de mise en œuvre de systèmes d’in­for­ma­tion de santé. Les pouvoirs publics souhaitent ainsi mettre en place des systèmes d’in­for­ma­tion qui permettent d’amé­lio­rer l’ef­fi­ca­cité des déci­sions de santé publique.
Les deux orga­nismes s’at­tachent à donner à leurs actions une plus grande effi­cience, dans un contexte d’exi­gence crois­sante à l’égard de la qualité des soins, de l’in­for­ma­tion médi­cale et de la néces­sité de renfor­cer les connais­sances sur les risques sani­taires.
Quelques sujets de coopé­ra­tion préa­la­ble­ment iden­ti­fiés vont permettre de défi­nir les condi­tions d’uti­li­sa­tion des données de santé à des fins de surveillance épidé­mio­lo­gique, de mener certains travaux de struc­tu­ra­tion et de stan­dar­di­sa­tion des données. Cette colla­bo­ra­tion s’ef­fec­tuera sur des problé­ma­tiques juri­diques, de tech­niques -d’in­te­ro­pé­ra­bi­lité et d’ar­chi­tec­ture de systèmes d’in­for­ma­tion-, de déma­té­ria­li­sa­tion de services et d’ex­pé­ri­men­ta­tions. Conclue pour une durée de trois ans, elle comprend la mise en place d’un comité de pilo­tage et la défi­ni­tion d’un programme de travail colla­bo­ra­tif annuel compre­nant notam­ment la surveillance des cancers et les mala­dies infec­tieuses.
SCIENCES   Une plas­ti­cité cellu­laire natu­relle
Après diffé­ren­cia­tion cellu­laire, les cellules obéissent, semblait-il, à deux lois : conser­ver leur iden­tité liée à leur tissu d’in­ser­tion, et ne pas se mélan­ger aux cellules d’autres organes. Ces lois semblent pour­tant dotées d’ex­cep­tions, selon une étude du CNRS et de l’Uni­ver­sité de Nice, sur la ferme­ture dorsale lors de l’em­bryo­gé­nèse de la droso­phile. En effet, durant cette soudure tissu­laire, semblable à la soudure d’une plaie après coupure et repré­sen­tant donc un bon modèle de cica­tri­sa­tion, un type de cellules brise ces deux lois.
Appe­lées « cellules camé­léon », elles sont capables de chan­ger d’iden­tité puis de compar­ti­ment, faisant preuve d’une plas­ti­cité cellu­laire que l’on croyait réser­vée à des cas de patho­lo­gies ou de bles­sures. Contrô­lée par des gènes spéci­fiques, la voie de signa­li­sa­tion JNK commune aux verté­brés, cette plas­ti­cité permet de réduire les tensions internes de l’épi­derme pour une soudure parfaite, sans cica­trice visible. Ces résul­tats pour­raient consti­tuer une nouvelle voie d’étude des méca­nismes cellu­laires en jeu lors de la cica­tri­sa­tion et de recherche en méde­cine régé­né­ra­tive.
SCIENCES   Vers un trai­te­ment de l’hé­pa­tite E
Respon­sable d’une inflam­ma­tion aiguë ou chro­nique du foie, l’hé­pa­tite E consti­tue la première cause d’hé­pa­tite virale dans le monde : le tiers de la popu­la­tion mondiale serait aujourd’­hui infec­tée. Aucun trai­te­ment n’est connu contre cette mala­die émer­gente parfois mortelle. Vincent Mallet, prati­cien hospi­ta­lier de l’AP-HP, a proposé à deux patients immu­no­dé­pri­més souf­frant d’une infec­tion chro­nique par le virus de l’hé­pa­tite E, de suivre un trai­te­ment à base de Riba­vi­rine, un médi­ca­ment pres­crit pour trai­ter certaines infec­tions virales respi­ra­toires et fièvres hémor­ra­giques et égale­ment utilisé dans le trai­te­ment de l’hé­pa­tite C.
Après deux semaines de trai­te­ment, le fonc­tion­ne­ment du foie est rede­venu normal chez les deux patients, et le virus est devenu indé­tec­table dans l’or­ga­nisme après quatre semaines. Enfin, respec­ti­ve­ment 6 et 3 mois après l’ar­rêt du trai­te­ment, le fonc­tion­ne­ment hépa­tique restait normal et le virus de l’hé­pa­tite E demeu­rait indé­ce­lable. La prudence est de mise face à un si petit panel de tests, mais des travaux vont rapi­de­ment suivre pour trou­ver la dose, la formu­la­tion et la durée adéquates au trai­te­ment des formes graves d’in­fec­tion par le virus de l’hé­pa­tite E. Ces premiers travaux ont fait l’objet d’un dépôt d’une demande de brevet.
puce Égale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 181
  • UN POINT SUR L’ac­cré­di­ta­tion partielle, enjeux de péren­nité pour les labo­ra­toires hospi­ta­liers
  • COMPTE-RENDU DE MANIFESTATION Labau­to­ma­tion 2010
  • CAS BIOCLINIQUE A propos d’un cas d’ana­plas­mose granu­lo­cy­tique humaine
  • COLLOQUE DU SNBH Anoma­lies de l’hé­mo­stase dans les mala­dies hépa­tiques :
    explo­ra­tion et trai­te­ment
  • COLLOQUE DU SNBH Hype­réo­si­no­phi­lie : essen­tielle ou réac­tion­nelle
  • COLLOQUE DU SNBH Nouveaux critères 2008 de clas­si­fi­ca­tion des myélo­dis­pla­sies
  • COLLOQUE DU SNBH Prise en charge des surdo­sages en anti­vi­ta­mine K (AVK) :
    recom­man­da­tions profes­sion­nelles
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puce Mani­fes­ta­tions
      >> 27e Colloque IBS-CORATA & 18es Jour­nées de Biolo­gie de Marseille
      MARSEILLE – 15–17 septembre
        • www.ibs-corata.org
        • www.biolam-paca.org
      >> 7e Confé­rence annuelle de la société alle­mande de chimie clinique et de labo­ra­toire
      MANNHEIM (Alle­magne) – 29 septembre- 2 octobre
        • www.dgkl2010.de
      >> 5e Colloque de biolo­gie pros­pec­tive de Santo­rin
      SANTORIN (Grèce) – 30 septembre- 2 octobre
        • www.santo­ri­ni2010.org
      >> 39e Colloque Natio­nal des Biolo­gistes des Hôpi­taux
      LILLE – 4–8 octobre
        • www.snbh.asso.fr
      >> 4e Sympo­sium biocli­nique diabète
      STRASBOURG – 14–15 octobre
        • www.sfmn.org
      >> Congrès du GEHT
      DIJON – 21–22 octobre
        • http://site.geht.org
      >> 11th Euro­pean Sympo­sium on Plate­let & Granu­lo­cyte Immu­no­logy
      BEAUNE – 21–24 octobre
        • www.sfts.asso.fr
      >> 55es Jour­nées Inter­na­tio­nales de Biolo­gie
      PARIS (La Défense) – 2–5 novembre
        • www.jib-sdbio.fr
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