25 septembre 2010 | ||
– Dans le numéro 182 de Spectra Biologie –
Innovations |
AUTO-IMMUNITE Visualisation numérique des lames
Le Zenit G-Sight est un système entièrement automatisé conçu pour générer et visualiser des lames numériques. Destiné au laboratoire d’auto-immunité, il permet ainsi d’analyser les cellules HEp-2 quant à leur positivité/négativité et de suggérer des types de marquages spécifiques. Basé sur l’utilisation d’un microscope à fluorescence automatisé et équipé d’une platine motorisée, d’un éclairage LED, d’une caméra et d’un logiciel spécifique, ce microscope virtuel permet de naviguer dans chaque puit des lames pré-numérisées. L’unité de numérisation est un système fermé permettant le scan, la numérisation et l’analyse des lames d’immunofluorescence. Le dispositif de chargement contient un portoir pour 5 lames. Le socle intégré renforce la stabilité et élimine toute vibration. L’acquisition est rapide, à faible (4x) ou haut grossissement (40x). Equipé d’un lecteur de code barres intégré, le système règle automatiquement l’objectif à fort grossissement. Le signal d’immunofluorescence bénéficie de la grande qualité des capteurs de numérisation pour une fidélité optimale des couleurs.
AUTO-IMMUNITE Automate de chimiluminescence
Le nouvel automate de chimiluminescence proposé par A. Menarini Diagnostics, le Zenit RA, a été conçu pour délivrer des résultats rapides, fiables et de haute qualité, répondant aux exigences de la routine des laboratoires d’auto-immunité de moyenne à grande taille. Les résultats, précis, reproductibles et standardisés sont fournis à une cadence de 70 résultats/heure, le premier résultat étant accessible en 25 minutes. Afin d’assurer un maximum de flexibilité et une meilleure gestion opérationnelle, ce système entièrement automatisé (walk-away system) offre jusqu’à 15 immuno-essais différents en ligne et permet un accès continu aux échantillons, aux réactifs, aux consommables et aux compartiments. Sa fonction d’urgence (STAT) pour les échantillons prioritaires et le chargement en continu des échantillons et des réactifs munis de code-barres apportent une plus grande souplesse dans le diagnostic des maladies auto-immunes. Il offre un panel de 21 tests en auto-immunité et bénéficie d’une stabilité de calibration durant 2 semaines.
CYTOMETRIE Compteur de cellules automatique
Le TC10 de Bio-Rad est un lecteur automatique de lame qui combine la précision du comptage cellulaire manuel à la simplicité technique. Il délivre les résultats de comptage en moins de 30 secondes après introduction de la lame dans l’appareil. Ces résultats et les images des cellules peuvent être visualisés sur l’écran digital couleur de l’instrument et exportés sur clé USB. Capable de compter les cellules totales, ou uniquement les cellules vivantes, l’instrument calcule également les ajustements de volume nécessaire pour obtenir une concentration cellulaire particulière. Il couvre ainsi une gamme allant de 5.104 à 1.107 cellules/ml pour des cellules de 6 à 50 µm de diamètre. De plus, la faible capacité de sa lame de comptage permet de n’utiliser que 5 à 10 µl de cellules en suspension, et ainsi d’économiser les échantillons précieux. D’un faible encombrement (19×15×25,4 cm), il tient à l’intérieur d’une hotte de culture cellulaire.
GAZ DU SANG Gaz du sang en 35 secondes
Afin de minimiser le temps d’examen, Radiometer propose sa nouvelle génération d’analyseur de gaz du sang en point-of-care : l’ABL90 Flex. L’analyse des 17 paramètres, dont les gaz du sang, les électrolytes, les métabolites et la CO-oxymétrie, s’effectue en 35 secondes, un gain de temps visant à améliorer le pronostic des patients.
Seuls 65 µL de sang total suffisent à cet analyseur à cartouche automatisé. Bénéficiant de la précision et du haut débit des appareils de Radiometer, il est également compact, simple d’utilisation et ne nécessite pas d’entretien particulier. La société, filiale de Danaher, fournit dorénavant cet analyseur en France, en Allemagne, au Danemark et au Royaume-Uni et bientôt dans le reste du monde, y compris aux USA où l’ABL90 Flex a obtenu l’approbation de la FDA. Cet appareil s’est également vu décerner le Medical Design Excellence Awards en 2010.
Seuls 65 µL de sang total suffisent à cet analyseur à cartouche automatisé. Bénéficiant de la précision et du haut débit des appareils de Radiometer, il est également compact, simple d’utilisation et ne nécessite pas d’entretien particulier. La société, filiale de Danaher, fournit dorénavant cet analyseur en France, en Allemagne, au Danemark et au Royaume-Uni et bientôt dans le reste du monde, y compris aux USA où l’ABL90 Flex a obtenu l’approbation de la FDA. Cet appareil s’est également vu décerner le Medical Design Excellence Awards en 2010.
IMMUNO-ANALYSE Profiler le syndrome métabolique
La société Randox met à profit la technologie multiplexe pour lancer un test de dépistage des troubles associés au syndrome métabolique. Ce syndrome est aujourd’hui défini par la présence chez un individu de plusieurs facteurs physiologiques de risque de maladies cardiaques, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2. Affectant 20 à 25 % des adultes dans de nombreux pays industrialisés, il se caractérise par une obésité abdominale, un taux élevé de triglycérides, une hypertension artérielle, un faible taux de cholestérol HDL et une glycémie à jeun élevée.
Les puces de diagnostic in vitro multiplexes mises au point par Randox analysent la présence de nombreux analytes en un seul run, pour un gain de temps et de moindres coûts, pour dépister ces divers signes. La puce I détecte le peptide C, la ferritine, l’IL-1a, l’IL-6, l’insuline, la leptine, l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène 1 (PAI-1), la résistine et le facteur de nécrose tumorale a (TNFa). La puce II comprend l’adiponectine, le CRP et la cystatine C. Adaptées pour une utilisation à partir de plasma ou de sérum, ces puces nécessitent seulement 100 µl d’échantillon pour mesurer tous les analytes. Randox propose également une gamme complète de contrôles multi-analytes et de calibrateurs pour garantir des résultats fiables.
Les puces de diagnostic in vitro multiplexes mises au point par Randox analysent la présence de nombreux analytes en un seul run, pour un gain de temps et de moindres coûts, pour dépister ces divers signes. La puce I détecte le peptide C, la ferritine, l’IL-1a, l’IL-6, l’insuline, la leptine, l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène 1 (PAI-1), la résistine et le facteur de nécrose tumorale a (TNFa). La puce II comprend l’adiponectine, le CRP et la cystatine C. Adaptées pour une utilisation à partir de plasma ou de sérum, ces puces nécessitent seulement 100 µl d’échantillon pour mesurer tous les analytes. Randox propose également une gamme complète de contrôles multi-analytes et de calibrateurs pour garantir des résultats fiables.
IMMUNO-ANALYSE Doser les inhibiteurs directs de la thrombine
Contrairement aux anticoagulants classiques, les inhibiteurs directs de la thrombine (DTIs) ont un délai d’action immédiat, ne requièrent aucun autre cofacteur plasmatique, inhibent la trombine liée au caillot et n’induisent pas de TIH, mais ne possèdent pas d’antidote.
Afin de doser spécifiquement les DTI plasmatiques, la société Stago lance l’ECA, ou Ecarin Chromogenic Assay, conçu comme une amélioration de la « méthode de référence », le temps d’écarine (ECT). Son principe : l’écarine convertit la prothombine, présente en excès, en une forme intermédiaire, la meizothrombine, qui hydrolyse un substrat chromogène, générant un produit coloré. Le DTI présent dans le plasma inhibant l’activité de la meizothrombine, la concentration du DTI dans le plasma est inversement proportionnelle à la génération de pnA.
Contrairement au TCA, l’ECA est totalement indépendant de la concentration des facteurs ou des inhibiteurs de la coagulation et n’est pas influencé par la présence de lupus anticoagulants, ni d’héparine, HBPM, danaparoïde, fondaparinux et autres anti-Xa directs. Par ailleurs, ce test parfaitement linéaire ne montre pas d’effets plateau à de fortes concentrations. Adaptable sur tous les automates Stago et couvrant une large zone de mesure, la gamme ECA comprend 2 formats de réactifs dédiés à chaque type de DTI. Des contrôles et standards spécifiques sont également disponibles.
Afin de doser spécifiquement les DTI plasmatiques, la société Stago lance l’ECA, ou Ecarin Chromogenic Assay, conçu comme une amélioration de la « méthode de référence », le temps d’écarine (ECT). Son principe : l’écarine convertit la prothombine, présente en excès, en une forme intermédiaire, la meizothrombine, qui hydrolyse un substrat chromogène, générant un produit coloré. Le DTI présent dans le plasma inhibant l’activité de la meizothrombine, la concentration du DTI dans le plasma est inversement proportionnelle à la génération de pnA.
Contrairement au TCA, l’ECA est totalement indépendant de la concentration des facteurs ou des inhibiteurs de la coagulation et n’est pas influencé par la présence de lupus anticoagulants, ni d’héparine, HBPM, danaparoïde, fondaparinux et autres anti-Xa directs. Par ailleurs, ce test parfaitement linéaire ne montre pas d’effets plateau à de fortes concentrations. Adaptable sur tous les automates Stago et couvrant une large zone de mesure, la gamme ECA comprend 2 formats de réactifs dédiés à chaque type de DTI. Des contrôles et standards spécifiques sont également disponibles.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Logiciel qualité web en intranet
Armure, filiale de DL Santé, a annoncé le déploiement de la Version 10 de son logiciel GesQual web de management de la qualité destiné aux laboratoires d’analyses médicales privés et hospitaliers. Visant à être un atout pour l’accréditation, cette version répond aux principales exigences de la norme ISO 15189 tout en restant ergonomique et simple d’utilisation. Utilisant la technologie web en intranet, il garantit un accès illimité à l’information sur l’ensemble du réseau informatique du laboratoire. L’information peut ainsi circuler rapidement et simplement.
Totalement repensée pour gagner en efficacité, la version 10 présente une interface conviviale optimisée par une navigation intuitive pour une prise en main rapide. L’outil propose également des passerelles et des Intégrations Temps Réel avec de nombreux éditeurs de Systèmes de Gestion de Laboratoires (SGL), spécialistes de leurs domaines. Ces intégrations permettent aux laboratoires d’accéder aux fonctionnalités des logiciels Armure directement depuis leur SGL. A ce jour, Armure est compatible avec près de 10 SGL/Middleware. Enfin, particulièrement adaptées aux structures multi-sites, Armure apporte des solutions efficaces pour éliminer les saisies et automatiser les tâches les plus lourdes.
Totalement repensée pour gagner en efficacité, la version 10 présente une interface conviviale optimisée par une navigation intuitive pour une prise en main rapide. L’outil propose également des passerelles et des Intégrations Temps Réel avec de nombreux éditeurs de Systèmes de Gestion de Laboratoires (SGL), spécialistes de leurs domaines. Ces intégrations permettent aux laboratoires d’accéder aux fonctionnalités des logiciels Armure directement depuis leur SGL. A ce jour, Armure est compatible avec près de 10 SGL/Middleware. Enfin, particulièrement adaptées aux structures multi-sites, Armure apporte des solutions efficaces pour éliminer les saisies et automatiser les tâches les plus lourdes.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Nouveau middleware
Progimed, filiale de DL Santé, a complété son offre d’un nouvel outil : le middleware BioManager. BioManager permet des échanges de demandes et de résultats d’analyses entre le Système de Gestion de Laboratoires (SGL) Alysé et les analyseurs du laboratoire, du plateau technique ou des groupements de laboratoires. Son attrait réside notamment dans sa capacité à connecter, à ce jour, la quasi-totalité des automates du marché. Tel un « journal de bord », BioManager simplifie les échanges d’analyses et assure aux laboratoires sécurité et traçabilité au cœur même des analyses.
D’abord créé par Biosystem pour répondre aux exigences des centres hospitaliers, il avait été intégré à son offre privée. La réunion de ces entités au sein du groupe DL Santé permet aujourd’hui de proposer aux clients Progimed cette nouvelle solution. Quel que soit le nombre de laboratoires ou le nombre d’automates, les aspects fonctionnels de BioManager ainsi que les perspectives qu’il offre en font un outil particulièrement adapté à la gestion des plateaux techniques.
D’abord créé par Biosystem pour répondre aux exigences des centres hospitaliers, il avait été intégré à son offre privée. La réunion de ces entités au sein du groupe DL Santé permet aujourd’hui de proposer aux clients Progimed cette nouvelle solution. Quel que soit le nombre de laboratoires ou le nombre d’automates, les aspects fonctionnels de BioManager ainsi que les perspectives qu’il offre en font un outil particulièrement adapté à la gestion des plateaux techniques.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE Résultat patient sur le web
Le module de web de TD-Synergy a été développé pour pouvoir répondre à la demande croissante des patients de pouvoir consulter leurs résultats via internet. Il offre une nouvelle fonctionnalité qui donne la possibilité aux patients du laboratoire de visualiser et de récupérer leurs résultats au format PDF via internet. L’accès au compte rendu est totalement sécurisé ; le patient accède à ses résultats grâce à un identifiant et à un mot de passe à usage unique qui garantissent la confidentialité des informations médicales consultées. De plus, le délai pendant lequel les résultats sont consultables est paramétrable pour une durée limitée allant de quelques heures à quelques jours, et les comptes rendus au format PDF ne sont produits que pour les patients qui souhaitent bénéficier de cet accès. Grâce à cette nouvelle option, les laboratoires sont en mesure de répondre favorablement à cette nouvelle demande de dématérialisation du compte rendu patient tout en réalisant des économies en papier et frais d’expédition.
MATERIEL DE LABORATOIRE Prélèvement de petit volume
Afin de faciliter la prise d’échantillon de petits volumes (prématurés, nouveau-nés, enfants et adultes difficiles à prélever), BD lance une nouvelle génération de tubes BD Microtainer MAP pour microméthodes. De dimension standard 13 mm x 75 mm, avec prolongateur intégré, bouchon à large préhension et cap piercing, ces tubes sont destinés à simplifier le processus et ainsi réduire le délai de rendu des résultats et la réduction des coûts de traitement. Ce tube est disponible en version EDTA et son traitement est automatisable à partir de 375 µl de sang grâce à son bouchon perçable. Ce système permet également une identification des échantillons avec les étiquettes standard évitant ainsi les risques d’erreur d’identification potentiels et/ou les étapes de ré-étiquetage. Trois niveaux clairement visibles (250, 375 et 500 µL) sur le microtube BD Microtainer garantissent la précision du volume de prélèvement.
MATERIEL DE LABORATOIRE Automatisation post-analytique
L’unité post-analytique cobas p 501/701 pour l’archivage personnalisé des échantillons de sang a été conçue pour faire gagner du temps aux professionnels des laboratoires, surveiller la qualité et renforcer la sécurité. Elle est à présent commercialisée en Europe ainsi que dans tous les pays des régions Europe Moyen-Orient Asie, Amérique du Sud et Asie-Pacifique qui reconnaissent le marquage CE. Cette unité permet le stockage automatisé de 400 tubes/h, le rebouchage et le débouchage automatisés des tubes ainsi que l’élimination automatisée des tubes après péremption. L’unité post-analytique cobas p 501 peut stocker 13 500 tubes, contre 27 000 tubes pour le cobas p 701. Selon la version choisie, elle peut être connectée à la solution automatisée Roche pour la préparation et le transport des échantillons, le Modular® Pré-analytics.
MICROBIOLOGIE Dépister les SARM
Alere élargit sa gamme de dépistage des S. aureus en proposant aux biologistes le produit BinaxNOW S. aureus. Ce test fiable et rapide détecte les souches de Staphylocoques aureus à partir d’hémoculture positive à Gram positif, et permet ainsi aux cliniciens de disposer d’une information supplémentaire pour un germe mis en cause dans de nombreuses infections.
Ce test de dépistage basé sur le principe de l’immunochromatographie sur membrane se présente sous un format adapté pour tout type de laboratoire.
Simple d’exécution, il permet d’obtenir un résultat en 30 minutes et offre un gain en rapidité de diagnostic de 24 heures à 48 heures par rapport aux techniques traditionnelles.
Ce test complète le kit Clearview Exact Pbp2a (dépistage de la Pbp2a des SARM à partir d’une culture primaire).
Ce test de dépistage basé sur le principe de l’immunochromatographie sur membrane se présente sous un format adapté pour tout type de laboratoire.
Simple d’exécution, il permet d’obtenir un résultat en 30 minutes et offre un gain en rapidité de diagnostic de 24 heures à 48 heures par rapport aux techniques traditionnelles.
Ce test complète le kit Clearview Exact Pbp2a (dépistage de la Pbp2a des SARM à partir d’une culture primaire).
Actualités |
VIE DES SOCIETES Merck va distribuer le Magpix de Luminex
Merck Millipore, la division Sciences de la vie de Merck KgaA, sera le premier distributeur mondial du nouveau système de multiplexing MAGPIX® de Luminex Corporation. Cet accord de distribution, signé fin août et dont les termes financiers n’ont pas été rendus publics, fait suite au rachat en 2006 des partenaires historiques de Luminex pour les réactifs (Linco et Upstate) dans le secteur de la recherche en sciences de la vie.
Depuis cette acquisition, la division Sciences de la vie de la société allemande a confirmé son engagement dans la technologie xMAP (qu’utilise le nouveau MAGPIX) en renforçant ses gammes de kits MILLIPLEX® MAP et de logiciels d’analyse, ainsi que sa force de vente internationale dans ce secteur. Son expérience et la présence mondiale de Merck Millipore auprès des grands laboratoires pharmaceutiques et de recherche va contribuer à mettre l’appareil à la portée d’institutions de toutes tailles pour une variété d’applications en sciences de la vie. Il est destiné à l’analyse des biomarqueurs, aussi bien protéiques qu’acides nucléiques. Sa compacité le rend particulièrement adapté aux laboratoires de petite taille. La technologie multiplexe permet à ce dispositif de réaliser jusqu’à 50 tests sur un seul échantillon.
Depuis cette acquisition, la division Sciences de la vie de la société allemande a confirmé son engagement dans la technologie xMAP (qu’utilise le nouveau MAGPIX) en renforçant ses gammes de kits MILLIPLEX® MAP et de logiciels d’analyse, ainsi que sa force de vente internationale dans ce secteur. Son expérience et la présence mondiale de Merck Millipore auprès des grands laboratoires pharmaceutiques et de recherche va contribuer à mettre l’appareil à la portée d’institutions de toutes tailles pour une variété d’applications en sciences de la vie. Il est destiné à l’analyse des biomarqueurs, aussi bien protéiques qu’acides nucléiques. Sa compacité le rend particulièrement adapté aux laboratoires de petite taille. La technologie multiplexe permet à ce dispositif de réaliser jusqu’à 50 tests sur un seul échantillon.
VIE DES SOCIETES Biosystems International et microbiochips fusionnent
Biosystems International (BSI), société de biotechnologie implantée à Génopole (Evry) et spécialisée dans la découverte de diagnostics à base d’anticorps monoclonaux, a annoncé sa fusion par apport partiel d’actifs avec la société parisienne Microbiochips (MBC).
Forts d’une expérience réussie de partenariat dans le domaine des biopuces à anticorps, dans lequel BSI fournissait les anticorps et MBC produisait et commercialisait les biopuces, les deux sociétés ont décidé de resserrer leurs liens de collaboration en fusionnant leurs activités. La mise en commun des savoir-faire favorisera l’optimisation de l’utilisation des biopuces comme outil de recherche pour les clients et accélérera le développement des tests diagnostiques de BSI. En outre, la fusion apportera des synergies significatives sur les plans commercial, administratif et financier. Préalablement, les deux sociétés ont procédé à des augmentations de capital, respectivement de 2 125 000 € pour BSI et 225 000 € pour MBC afin d’assurer à la nouvelle société résultant de la fusion les moyens de son développement. Un nouveau diagnostic du cancer du poumon pour lequel le développement est déjà très avancé devrait être le premier à émerger de cette nouvelle structure.
Forts d’une expérience réussie de partenariat dans le domaine des biopuces à anticorps, dans lequel BSI fournissait les anticorps et MBC produisait et commercialisait les biopuces, les deux sociétés ont décidé de resserrer leurs liens de collaboration en fusionnant leurs activités. La mise en commun des savoir-faire favorisera l’optimisation de l’utilisation des biopuces comme outil de recherche pour les clients et accélérera le développement des tests diagnostiques de BSI. En outre, la fusion apportera des synergies significatives sur les plans commercial, administratif et financier. Préalablement, les deux sociétés ont procédé à des augmentations de capital, respectivement de 2 125 000 € pour BSI et 225 000 € pour MBC afin d’assurer à la nouvelle société résultant de la fusion les moyens de son développement. Un nouveau diagnostic du cancer du poumon pour lequel le développement est déjà très avancé devrait être le premier à émerger de cette nouvelle structure.
PROFESSION Diagnostic VIH : les règles du jeu évoluent
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, a signé le 9 juin dernier un nouvel arrêté fixant les conditions de réalisation du diagnostic biologique de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH 1 et 2) et les conditions de réalisation du test rapide d’orientation diagnostique (TROD) dans les situations d’urgence, conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé. L’objectif affiché par la ministre de la Santé est de simplifier le dépistage de l’infection par le VIH et d’en élargir l’offre, conformément à l’un des principaux axes stratégiques du prochain plan 2010–2014 « VIH et Infections Sexuellement Transmissibles (IST) », annoncé par la ministre en novembre 2009.
1 – Diagnostic biologique de l’infection par le VIH 1 et le VIH 2
Dorénavant, le diagnostic biologique de l’infection par le VIH 1 et le VIH 2 se fera en utilisant, dans les laboratoires de biologie médicale publics ou privés, un seul réactif au lieu de deux : ce test unique devra être un test de 4ème génération qui détecte de façon combinée les anticorps anti-VIH 1 et 2 et l’antigène Ag P24, permettant de réduire à 6 semaines le délai nécessaire pour assurer un patient de sa séronégativité.
2 – Test rapide d’orientation diagnostique (TROD)
Cet arrêté permettra enfin le recours à un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) dans les structures médicalisées dans quatre situations d’urgence :
– en cas d’accident d’exposition au sang pour tester la personne « source » ;
– en cas d’exposition sexuelle récente pour tester un partenaire et éventuellement proposer un traitement post-exposition ;
– au cours d’un accouchement pour une femme dont on ne sait pas si elle est infectée ou non ;
– en cas d’urgence diagnostique devant des symptômes évoquant un syndrome d’immunodéficience acquis (SIDA).
Ces tests rapides pourront être réalisés tant par les médecins exerçant en cabinet que, dans les établissements de santé ou les services de santé, par les médecins, les biologistes médicaux ou les sages-femmes, ainsi que par les infirmiers et les techniciens de laboratoire, sous la responsabilité d’un médecin ou d’un biologiste médical.
Par ailleurs, un groupe de travail a été constitué par le ministère de la Santé afin d’évaluer la faisabilité, et le cas échéant, les modalités d’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique VIH en dehors des situations d’urgence, comme, par exemple, en milieu médicalisé et en milieu associatif, laissant entendre de possibles prochains aménagements dans la gestion de l’urgence diagnostique. Les résultats des essais en cours contribueront à cette réflexion, et en particulier, les expérimentations menées dans plusieurs services d’urgence hospitaliers, l’étude COM’TEST et l’étude DRAG réalisées par AIDES en partenariat avec l’agence nationale de recherches sur le sida (ANRS), et l’étude Checkpoint réalisée par Le Kiosque Info Sida. Les limites de l’action sanitaire publique se situent en effet dans un trop faible accès au dépistage. Un accès qui serait amélioré selon les associations par la possibilité d’effectuer des tests au sein des associations mêmes, impliquant pour cela que le cadre législatif français reconnaisse le droit à des acteurs non médicaux de réaliser des tests de dépistage du VIH.
1 – Diagnostic biologique de l’infection par le VIH 1 et le VIH 2
Dorénavant, le diagnostic biologique de l’infection par le VIH 1 et le VIH 2 se fera en utilisant, dans les laboratoires de biologie médicale publics ou privés, un seul réactif au lieu de deux : ce test unique devra être un test de 4ème génération qui détecte de façon combinée les anticorps anti-VIH 1 et 2 et l’antigène Ag P24, permettant de réduire à 6 semaines le délai nécessaire pour assurer un patient de sa séronégativité.
2 – Test rapide d’orientation diagnostique (TROD)
Cet arrêté permettra enfin le recours à un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) dans les structures médicalisées dans quatre situations d’urgence :
– en cas d’accident d’exposition au sang pour tester la personne « source » ;
– en cas d’exposition sexuelle récente pour tester un partenaire et éventuellement proposer un traitement post-exposition ;
– au cours d’un accouchement pour une femme dont on ne sait pas si elle est infectée ou non ;
– en cas d’urgence diagnostique devant des symptômes évoquant un syndrome d’immunodéficience acquis (SIDA).
Ces tests rapides pourront être réalisés tant par les médecins exerçant en cabinet que, dans les établissements de santé ou les services de santé, par les médecins, les biologistes médicaux ou les sages-femmes, ainsi que par les infirmiers et les techniciens de laboratoire, sous la responsabilité d’un médecin ou d’un biologiste médical.
Par ailleurs, un groupe de travail a été constitué par le ministère de la Santé afin d’évaluer la faisabilité, et le cas échéant, les modalités d’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique VIH en dehors des situations d’urgence, comme, par exemple, en milieu médicalisé et en milieu associatif, laissant entendre de possibles prochains aménagements dans la gestion de l’urgence diagnostique. Les résultats des essais en cours contribueront à cette réflexion, et en particulier, les expérimentations menées dans plusieurs services d’urgence hospitaliers, l’étude COM’TEST et l’étude DRAG réalisées par AIDES en partenariat avec l’agence nationale de recherches sur le sida (ANRS), et l’étude Checkpoint réalisée par Le Kiosque Info Sida. Les limites de l’action sanitaire publique se situent en effet dans un trop faible accès au dépistage. Un accès qui serait amélioré selon les associations par la possibilité d’effectuer des tests au sein des associations mêmes, impliquant pour cela que le cadre législatif français reconnaisse le droit à des acteurs non médicaux de réaliser des tests de dépistage du VIH.
PROFESSION L’ARIIS se dote d’instances dirigeantes
Créée le 26 février 2010 pour prendre le relait du Leem Recherche, l’Alliance pour la Recherche et l’Innovation des Industries de Santé (ARIIS) a tenu le mardi 6 juillet 2010 sa première Assemblée Générale, destinée à nommer son Président, son Comité exécutif et son Conseil Scientifique. C’est à Pierre Teillac, Directeur de la Recherche et du Développement des Laboratoires Pierre Fabre, qu’a échu la présidence de l’association.
Le Comité exécutif s’est organisé autour des quatre principales composantes des industries de santé, avec Marie-Noëlle Banzet des Laboratoires Servier pour le pôle médicaments, Christine M’Rini de l’Institut Mérieux au diagnostic, Eric Le Roy d’Alcon pour la composante technologies et dispositifs médicaux et Marc Prikazsky des Laboratoire CEVA pour les produits vétérinaires. Pour le Comité scientifique c’est Antoine Bril, de Servier, qui en a pris la présidence, avec Jacques Haïech, de l’Ecole Supérieur de Biotechnologie de Strasbourg en vice-président.
Pour la période 2010–2011, l’Assemblée Générale d’ARIIS a d’ores et déjà voté la poursuite de l’Ecole d’Eté, qui devient l’Ecole de l’innovation thérapeutique d’ARIIS dès 2010 et qui sera ouverte à l’ensemble des partenaires des industries de santé dès 2011.
Le Comité exécutif s’est organisé autour des quatre principales composantes des industries de santé, avec Marie-Noëlle Banzet des Laboratoires Servier pour le pôle médicaments, Christine M’Rini de l’Institut Mérieux au diagnostic, Eric Le Roy d’Alcon pour la composante technologies et dispositifs médicaux et Marc Prikazsky des Laboratoire CEVA pour les produits vétérinaires. Pour le Comité scientifique c’est Antoine Bril, de Servier, qui en a pris la présidence, avec Jacques Haïech, de l’Ecole Supérieur de Biotechnologie de Strasbourg en vice-président.
Pour la période 2010–2011, l’Assemblée Générale d’ARIIS a d’ores et déjà voté la poursuite de l’Ecole d’Eté, qui devient l’Ecole de l’innovation thérapeutique d’ARIIS dès 2010 et qui sera ouverte à l’ensemble des partenaires des industries de santé dès 2011.
SCIENCES Dépister le potentiel métastatique
Le mélanome cutané représente 4% des cancers de la peau mais également 80% des décès lies à un cancer dermatologique notamment à cause de sa forte propension à évoluer vers des stades métastatiques. Des chercheurs de l’Inserm viennent de découvrir un mécanisme moléculaire impliqué dans cette capacité de dissémination.
Au plan moléculaire, les mélanomes sont caractérisés par la perte d’expression de gènes régulateurs, et par l’activation constitutive de voies de signalisation diverses. Etudiant le rôle du facteur de transcription GLI2 au cours de la progression du mélanome, ces chercheurs démontrent que son expression est variable d’une lignée cellulaire à l’autre et hétérogène au sein d’une même tumeur. Ils démontrent que GLI2 est directement impliqué dans la perte d’expression de molécules d’adhésion intercellulaires, favorisant les potentiels invasif et métastatique du mélanome. Or, l’expression de GLI2 est augmentée dans les tumeurs les plus agressives et dans les métastases. GLI2 pourrait donc être un facteur de progression du mélanome. En 2007, GLI2 avait été identifié par cette équipe comme un gène-cible direct du TGF-ß, facteur de croissance favorisant le développement métastatique de nombreux cancers. L’utilisation de GLI2 comme marqueur de progression de la maladie à visée pronostique ou thérapeutique est en cours de validation, de même que l’utilisation de cette protéine comme cible thérapeutique spécifique.
Au plan moléculaire, les mélanomes sont caractérisés par la perte d’expression de gènes régulateurs, et par l’activation constitutive de voies de signalisation diverses. Etudiant le rôle du facteur de transcription GLI2 au cours de la progression du mélanome, ces chercheurs démontrent que son expression est variable d’une lignée cellulaire à l’autre et hétérogène au sein d’une même tumeur. Ils démontrent que GLI2 est directement impliqué dans la perte d’expression de molécules d’adhésion intercellulaires, favorisant les potentiels invasif et métastatique du mélanome. Or, l’expression de GLI2 est augmentée dans les tumeurs les plus agressives et dans les métastases. GLI2 pourrait donc être un facteur de progression du mélanome. En 2007, GLI2 avait été identifié par cette équipe comme un gène-cible direct du TGF-ß, facteur de croissance favorisant le développement métastatique de nombreux cancers. L’utilisation de GLI2 comme marqueur de progression de la maladie à visée pronostique ou thérapeutique est en cours de validation, de même que l’utilisation de cette protéine comme cible thérapeutique spécifique.
SCIENCES Révélation sur l’allergie médicamenteuse
Philippe Musette et ses collaborateurs de l’unité Inserm 905 de Rouen viennent de montrer que au moins certaines réactions allergiques d’origine médicamenteuse sont en fait provoquées par des réactions immunitaires contre des virus. En clair, chez certains individus sensibles, la médication entraîne la réactivation du virus EBV (Epstein Barr Virus) de la famille Herpès, présent dans l’organisme à l’état dit « dormant ». Le virus se multiplie et provoque une réponse immunitaire, entraînant éruptions cutanées et désordres viscéraux. Le système immunitaire ne réagirait donc au médicament, mais à cette multiplication virale induite par sa présence. Reste à l’équipe de Rouen à élucidé le mécanisme d’activation virale. Par ailleurs, ces études ont été menées à partir de patients réagissant après la prise d’antibiotiques et d’antiépileptiques, et présentant un DRESS (Drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms). Or les 3 médicaments testés entraînent ce processus chez les patients DRESS mais pas chez les personnes-témoins, indiquant qu’il existerait des déterminants encore à définir de cette plus ou moins grande vulnérabilité à la réaction allergique médicamenteuse. De nouveaux travaux qui devraient inciter à revoir la prise en charge de ce type d’allergie.
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Manifestations |
>> 39e Colloque National des Biologistes des Hôpitaux
LILLE – 4–8 octobre
>> 4e Symposium bioclinique diabète
STRASBOURG – 14–15 octobre
>> Congrès du GEHT
DIJON – 21–22 octobre
>> 11th European Symposium on Platelet & Granulocyte Immunology
BEAUNE – 21–24 octobre
>> 55es Journées Internationales de Biologie
PARIS (La Défense) – 2–5 novembre
La Newsletter Spectra Biologie est une publication des éditions PCI
176, rue du Temple – 75003 Paris
Tél. : 01 44 59 38 38 – Fax : 01 44 59 38 39
www.editions-pci.com – pci@editions-pci.fr
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