11 mars 2011 | ||
– Dans le numéro 185 de Spectra Biologie –
Innovations |
MATERIEL DE LABORATOIRE Systèmes locatifs de traitement d’eau
L’offre « All In Pack » de Veolia Water STI constitue une alternative à l’acquisition de matériel pour le traitement des eaux du laboratoire. Pensé pour permettre une meilleure maîtrise du budget, l’offre inclue la mise à disposition et l’installation des équipements, leur maintenance et leur adaptabilité aux nouveaux besoins. Conclu pour une période moyenne de 3 à 5 ans, le contrat « All In Pack » est disponible sur l’ensemble des systèmes de traitement d’eau proposés par Veolia Water STI en échange d’un loyer mensuel fixe.
Cette solution locative accessible à une large gamme de budgets de fonctionnement comprend également le remplacement des pièces détachées et consommables ainsi qu’une assurance en cas de sinistre : en cas de dommages, Veolia remplace le matériel endommagé ou le répare. En cas d’augmentation des besoins ou de nouvelle application, un simple avenant au contrat initial prévoit la mise en conformité des équipements fournis contre révision des mensualités.
Cette solution locative accessible à une large gamme de budgets de fonctionnement comprend également le remplacement des pièces détachées et consommables ainsi qu’une assurance en cas de sinistre : en cas de dommages, Veolia remplace le matériel endommagé ou le répare. En cas d’augmentation des besoins ou de nouvelle application, un simple avenant au contrat initial prévoit la mise en conformité des équipements fournis contre révision des mensualités.
ANALYSE NT-proBNP : nouveau marqueur cardiaque
Alere étoffe sa gamme de réactifs sur le système d’analyse Triage® Meter avec le lancement récent du NT-proBNP (N-terminal proBrain Natriuretic Peptide). Le Triage Meter offre désormais la possibilité de réaliser les deux dosages de peptides natriurétiques : BNP et NT-ProBNP afin de répondre aux attentes des cliniciens. Le Triage NT-ProBNP est un dosage par immunofluorescence à réaliser sur le Triage Meter pour déterminer la quantité de NT-ProBNP dans les échantillons de sang total et de plasma EDTA avec une linéarité de 20 à 35000 pg/ml.
Ce test a pour but d’aider à poser un diagnostic chez les sujets suspectés d’insuffisance cardiaque (IC). Il doit également être utilisé pour faciliter le classement des patients atteints d’IC et des patients atteints de syndromes coronariens aigus en fonction de leur risque. Ce test peut en outre servir à évaluer une augmentation du risque d’événement cardio-vasculaire et de mortalité chez les patients atteints de coronaropathie stable susceptibles de souffrir d’une IC.
Ce test a pour but d’aider à poser un diagnostic chez les sujets suspectés d’insuffisance cardiaque (IC). Il doit également être utilisé pour faciliter le classement des patients atteints d’IC et des patients atteints de syndromes coronariens aigus en fonction de leur risque. Ce test peut en outre servir à évaluer une augmentation du risque d’événement cardio-vasculaire et de mortalité chez les patients atteints de coronaropathie stable susceptibles de souffrir d’une IC.
Actualités |
VIE DES SOCIETES Les troponines au chevet du patient
Un an après la signature de leur accord de collaboration en janvier 2010 pour développer des solutions de diagnostic portables destinées au milieu hospitalier, Royal Philips Electronics et bioMérieux ont annoncé avoir franchi une étape décisive. Les deux sociétés sont parvenues à intégrer la technologie de tests biologiques de bioMérieux à celle de diagnostic rapide Magnotech de Philips, au sein d’une cartouche à usage unique couplée à un lecteur portable qui atteindrait la rapidité, la sensibilité et la précision que nécessitent les tests réalisés au chevet du patient.
Une des applications de cette solution multi-tests portera sur la mesure des taux de troponine I cardiaque dans le sang à des concentrations sanguines de l’ordre du picomolaire afin de dispenser la prise en charge des analyses de laboratoire coûteuses et longues, et ainsi faciliter un diagnostic rapide de l’infarctus du myocarde.
Les deux sociétés vont poursuivre leur programme de développement de cette solution entièrement automatisée : Philips finalisera le développement de l’analyseur portable, tandis que bioMérieux poursuivra celui des tests. Philips mettra également en place les infrastructures de production nécessaires au lancement commercial prévu en 2013.
Une des applications de cette solution multi-tests portera sur la mesure des taux de troponine I cardiaque dans le sang à des concentrations sanguines de l’ordre du picomolaire afin de dispenser la prise en charge des analyses de laboratoire coûteuses et longues, et ainsi faciliter un diagnostic rapide de l’infarctus du myocarde.
Les deux sociétés vont poursuivre leur programme de développement de cette solution entièrement automatisée : Philips finalisera le développement de l’analyseur portable, tandis que bioMérieux poursuivra celui des tests. Philips mettra également en place les infrastructures de production nécessaires au lancement commercial prévu en 2013.
VIE DES SOCIETES Un diagnostic pour changer la thérapeutique
La société Roche Diagnostics a obtenu fin 2010 de Genzyme Corporation la sous-licence mondiale nécessaire au développement d’un test diagnostique pour le dépistage de mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) lors de cancer du poumon. Dans le même temps, Roche et OSI Pharmaceuticals, Inc. ont initié une collaboration pour développer un test compagnon, fondé sur la technologie moléculaire propriétaire de Roche, visant à identifier les personnes qui souffrent de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) présentant des mutations activant l’EGFR. Dans un premier temps, l’objectif de cette combinaison de test est d’optimiser le traitement personnalisé par Tarceva chez les personnes avec NSCLC avancé. Ce traitement de seconde intention est en effet destiné à divers profils de patients ne répondant pas favorablement au traitement initial par chimiothérapie, et est d’autant plus efficace que ces patients présentent cette mutation.
A moyen terme, Roche souhaite également pouvoir inscrire Tarceva comme thérapeutique de première intention pour cette catégorie de patients, comme il en a fait la demande auprès de l’Agence européenne des médicaments, l’EMA. La recherche de la mutation de l’EGFR est prévue pour une utilisation sur le Cobas 4800, pour lequel Roche explore d’autres applications oncologiques.
A moyen terme, Roche souhaite également pouvoir inscrire Tarceva comme thérapeutique de première intention pour cette catégorie de patients, comme il en a fait la demande auprès de l’Agence européenne des médicaments, l’EMA. La recherche de la mutation de l’EGFR est prévue pour une utilisation sur le Cobas 4800, pour lequel Roche explore d’autres applications oncologiques.
PROFESSION De l’optique au diagnostic médical
Destiné à promouvoir l’innovation technologique et la diffusion de l’optique-photonique dans divers domaines d’applications, le Prix Jean Jerphagnon a été attribué en décembre 2010 à Laurent Cognet, 39 ans, du Centre National de la Recherche Scientifique, à Bordeaux, pour son projet intitulé « ImmuQuant ». Il a reçu un chèque de 10 000 €. « Dans le projet ImmuQuant, je propose de transférer la microscopie photothermique au diagnostic médical, afin de réaliser une immuno-détection quantitative à l’aide d’un marquage par nanoparticules d’or. Un double partenariat a été mis en place avec l’entreprise de biotechnologies bordelaise Fluofarma, spécialisée dans le criblage cellulaire à haut débit et l’équipe de François Ichas, également directeur scientifique de Fluofarm, de l’unité INSERM » Validation et Identification de Nouvelles Cibles en Oncologie » de l’institut Bergonié » Le Prix Jean Jerphagnon, lancé en 2008 à l’initiative de onze acteurs majeurs du monde de l’innovation, a pour vocation d’aider et de favoriser les démarches innovantes, à l’image du parcours professionnel de Jean Jerphagnon, Président fondateur d’Opticsvalley, qui fut l’un des pionniers et un acteur important des communications en fibre optique. Ce prix a été remis à Bordeaux, lors de la Journée de clôture des 50 ans du laser.
PROFESSION Un virus géant récompensé
Lors de la cérémonie de remise des prix au Collège de France, le Grand Prix Inserm 2010 a été décerné à Didier Raoult, professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses, à la tête de l’Urmite (Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes) à Marseille. Découvrant en 1992 un virus totalement nouveau, il le baptisa Mimivirus. D’abord assimilé à une bactérie (il mesure 0,4 micromètre), le chercheur montre ensuite que Mimivirus possède toutes les caractéristiques d’un virus… géant. Ouvrant un nouveau champ de recherche, il identifia en 2008 Spoutnik, le premier virus géant capable d’en infecter un autre pour survivre, puis Marseillevirus en 2009. Par ailleurs, il reçoit des patients du monde entier dans son centre, devenu une référence mondiale pour la fièvre Q et les maladies de Whipple. Un prix d’Honneur sera attribué à Eliane Gluckman, première à avoir réalisé en 1987 une greffe de sang de cordon ombilical chez un enfant de 6 ans et reconnue dans la recherche sur la transplantation. Le prix International consacrera la carrière de Denis Duboule, découvreur des gènes « HOX », également appelés « gènes architectes ».
SCIENCES PCR par convection : une future alternative bon marché ?
Plus besoin d’appareillages coûteux, de thermocycleur, de pompe chauffante ou de puces microfluidiques pour effectuer une PCR ! Selon des chercheurs de l’Université de Taiwan, un simple capillaire et une source de chaleur à 95 °C suffisent, les lois de la mécanique des fluides font le reste. La convection est la clé : le chauffage à 95 °C de la base d’un capillaire de 2.6 cm de hauteur pour 3 mm de largueur crée un gradient de température vers le haut du tube, qui génère un mouvement des réactifs vers le haut, où a lieu l’appariement des nucléotides et la réaction de polymérisation. Le refroidissement par la température ambiante permet d’entretenir ce gradient, et donc le retour des réactifs vers la base du tube, où a lieu la phase de dénaturation.
Cette technologie astucieuse n’est pas encore en voie de commercialisation, mais elle renferme des perspectives intéressantes pour l’amplification de fragments courts d’ADN (inférieurs à 500 paires de bases). D’après les chercheurs, une trentaine de copies pourrait être obtenue en 30 minutes, un temps nettement inférieur aux techniques classiques, qui nécessitent entre 2 et 3 heures.
Cette technologie astucieuse n’est pas encore en voie de commercialisation, mais elle renferme des perspectives intéressantes pour l’amplification de fragments courts d’ADN (inférieurs à 500 paires de bases). D’après les chercheurs, une trentaine de copies pourrait être obtenue en 30 minutes, un temps nettement inférieur aux techniques classiques, qui nécessitent entre 2 et 3 heures.
SCIENCES Dosage de la troponine : plus sensible, moins spécifique
Un nouveau test de dosage de la troponine T, marqueur classique de souffrance cardiaque, a récemment été développé par Roche. Sa limite de détection, environ dix fois inférieure à celle des tests classiques (0.003 ng/L vs 0.01 ng/mL), ouvre de nouvelles perspectives dans le dépistage et le suivi des maladies cardiovasculaires. Une équipe de chercheurs américains vient de publier les résultats de la Dallas Heart Study, un suivi de 3 546 sujets âgés de 36 à 65 ans sur six ans en moyenne, de 2000 à 2007, dans lequel les niveaux de troponine T ont été dosés à l’aide des deux types de tests. De manière inattendue, la détection de troponine a été possible chez 25 % des sujets avec le nouveau test, alors que conformément aux études antérieures, ces niveaux sont quasiment indétectables dans la population générale avec le test classique (0.7 % des sujets).
L’étude a révélé une corrélation entre des niveaux accrus de troponine et une augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi qu’une augmentation de la proportion de décès attribuables aux maladies cardiovasculaires. L’étude souligne cependant que le risque de faux positifs risque d’être plus élevé dans le diagnostic de l’infarctus du myocarde.
L’étude a révélé une corrélation entre des niveaux accrus de troponine et une augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi qu’une augmentation de la proportion de décès attribuables aux maladies cardiovasculaires. L’étude souligne cependant que le risque de faux positifs risque d’être plus élevé dans le diagnostic de l’infarctus du myocarde.
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Manifestations |
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LES ARCS – 19–26 mars
>> XIXe Congrès annuel de la Société Française de Toxicologie Analytique (SFTA)
CHAMONIX, Mont Blanc – 22–25 mars
• sfta.org
>> SFD 2011 – Congrès de la Société Francophone du diabète
GENEVE, Suisse – 22–25 mars
>> Laborama 2011
BRUXELLES, Belgique – 24–25 mars
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