– Dans le numéro 236 de Spec­tra Biolo­gie –

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Inter­views vidéos

Témoi­gnages-client (spon­so­ri­sés)

puce Inno­va­tions
ANALYSEUR

La biochi­mie à l’heure de la chimie digi­tale

La société Ortho Clini­cal Diagnos­tics innove et lance les systèmes Vitros® XT de dernière géné­ra­tion utili­sant la chimie digi­tale et inté­grant le nouveau support XT MicroS­lides. Ils capi­ta­lisent sur la qualité et la fiabi­lité de la gamme Vitros® pour répondre encore mieux aux besoins en matière de soins aux patients.
Ortho a mis au point une nouvelle méthode en inté­grant un réflec­to­mètre digi­tal qui opti­mise le fonc­tion­ne­ment et préserve la préci­sion et l’exac­ti­tude des dosages. Cette nouvelle tech­no­lo­gie est employée pour tous les tests MicroS­lide exis­tants et ceux de la dernière géné­ra­tion XT MicroS­lide réali­sés avec les systèmes XT 3400 et XT 7600.
Deux dosages courants peuvent être réali­sés en même temps grâce à la tech­no­lo­gie Vitros® XT MicroS­lide qui asso­cie deux réac­tifs en couche mince sur la même micro­plaque, ce qui permet d’op­ti­mi­ser les opéra­tions et la renta­bi­lité des systèmes sans compro­mettre la qualité des résul­tats. Ces systèmes permettent ainsi d’ac­croître le rende­ment du labo­ra­toire sans augmen­ter l’en­com­bre­ment au sol de la confi­gu­ra­tion maté­rielle.

La nouvelle tech­no­lo­gie multi-tests permet d’ef­fec­tuer deux tests simul­ta­né­ment, ce qui double le rende­ment d’une MicroS­lide. Cela entraîne aussi une réduc­tion de la mani­pu­la­tion des réac­tifs de l’ordre de 20 à 30* % et du temps corres­pon­dant à la gestion des stocks.
Enfin, les algo­rithmes d’ana­lyse de la tech­no­lo­gie Vitros® Intel­li­che­ck® pour détec­ter les caillots et les bulles, et l’ana­lyse quan­ti­ta­tive de l’in­té­grité des échan­tillons de la tech­no­lo­gie Vitros® MicroSen­sor, limitent consi­dé­ra­ble­ment les erreurs et le nombre de tests à repas­ser.

ANALYSEUR

Analy­seurs et réac­tifs : toute une nouvelle gamme aux cibles variées

La société Orgen­tec SASU élar­git son offre de produits sur le marché du diagnos­tic avec la distri­bu­tion des réac­tifs SD Biosen­sor (Corée du Sud). Ces réac­tifs touchent diffé­rents domaines comme les infec­tions respi­ra­toires, les arbo­vi­roses, les marqueurs cardiaques, ou l’hor­mo­no­lo­gie. Ils se présentent sous diffé­rents formats : Elisa, tests rapides en fluo­res­cence ou immu­no­chro­ma­to­gra­phiques.
Une gamme d’ana­ly­seurs, F200 et F2400, est égale­ment dispo­nible. Elle a été conçue pour réali­ser l’in­cu­ba­tion, la lecture et la traça­bi­lité des résul­tats des tests rapides. Ces lecteurs simples d’uti­li­sa­tion, permettent de réali­ser des tests au coup par coup ou en série.
Le système F2400, dernier né des lecteurs, propose une gestion multi­pa­ra­mé­trique de 24 tests avec une possi­bi­lité inno­vante de travailler en char­ge­ment continu.
Chaque dispo­si­tif test dispose de code à barres inté­grant les spéci­fi­ci­tés du produit : para­mètre, lot, date de péremp­tion. Ces dispo­si­tifs sont prêts à l’em­ploi et sont accom­pa­gnés dans chaque kit d’un contrôle posi­tif et d’un contrôle néga­tif qui peuvent être gérés dans un menu contrôle qualité sur l’au­to­mate.
Ce nouvel accord de distri­bu­tion conforte le posi­tion­ne­ment d’Or­gen­tec SASU sur le marché du diagnos­tic infec­tieux et place la société parmi les acteurs majeurs du diagnos­tic in vitro.

ANALYSEUR
Analy­seur de cyto-héma­to­lo­gie à cadence élevée

L’ana­ly­seur de cyto-héma­to­lo­gie Alinity hq est le dernier né de la famille de solu­tions harmo­ni­sées Alinity, déve­lop­pée par Abbott.
Cet analy­seur a été conçu pour opti­mi­ser le flux de produc­tion dans les labo­ra­toires hospi­ta­liers ou privés ayant une acti­vité impor­tante. Avec un focus sur l’er­go­no­mie et la simpli­cité d’uti­li­sa­tion, l’ana­ly­seur est parfai­te­ment en phase avec les autres systèmes de la famille Alinity. Cette expé­rience commune entre les disci­plines permet d’op­ti­mi­ser les temps de forma­tions et l’or­ga­ni­sa­tion des équipes tech­niques. Ce système apporte des inno­va­tions dans la gestion des réac­tifs (seule­ment 3 réac­tifs pour une NFS complète) et des échan­tillons pour un fonc­tion­ne­ment sans inter­rup­tion et une effi­ca­cité amélio­rée. Cet analy­seur de cyto-héma­to­lo­gie utilise une tech­no­lo­gie 100 % optique permet­tant de produire des résul­tats de qualité à une cadence élevée de 119 hémo­grammes/heure et par module. La concep­tion modu­laire de cette solu­tion permet de multiples confi­gu­ra­tions en couplant les analy­seurs Alinity hq à l’éta­leur-colo­ra­teur Alinity hs.

GAZ DU SANG
Nouvelles tech­no­lo­gies pour amélio­rer et faci­li­ter les analyses

Le Prime Plus dispose de nouvelles tech­no­lo­gies sans main­te­nance, permet de réali­ser sur sang total 22 tests essen­tiels pour les soins inten­sifs, compre­nant les gaz du sang, les élec­tro­lytes, les méta­bo­lites, l’hé­ma­to­lo­gie et la co-oxymé­trie. Le Prime Plus permet égale­ment de réali­ser de nouveaux tests comme l’urée, la créa­ti­nine et le magné­sium ionisé.
Ce dispo­si­tif offre une tech­no­lo­gie breve­tée de co-oxymé­trie sur sang total non-hémo­lysé, un contrôle qualité liquide auto­ma­tisé, un système de gestion de données interne, la connec­ti­vité bidi­rec­tion­nelle et la tech­no­lo­gie Clot Block™ qui protège l’ana­ly­seur des caillots de sang.
Il dispose de tech­no­lo­gies inno­vantes et sans main­te­nance avec sa carte MicroSen­sor™, ainsi que de cartouches indi­vi­duelles de réac­tifs et de contrôle qualité.
Compact et simple à utili­ser, le Prime Plus offre un menu de tests complet pour les services de soins inten­sifs et des résul­tats en envi­ron 1 minute.

IMMUNO-ANALYSE
AMH en hormo­no­lo­gie et biomarqueurs inno­vants de l’Alz­hei­mer

La société Fuji­re­bio France complète sa gamme en adap­tant ses 4 biomarqueurs pour les mala­dies de neuro­dé­gé­né­res­cence sur les auto­mates de chimi­lu­mi­nes­cence LUMIPULSE G600 II et G1200.
Fuji­re­bio propose 4 biomarqueurs : β-Amyloïde 1–42, β-Amyloïde 1–40, Total Tau et pTau 181.
Leur rôle clé :
• iden­ti­fier les indi­vi­dus à risque élevé de déve­lop­per une mala­die d’Alz­hei­mer,
• contri­buer au diagnos­tic certain de la mala­die d’Alz­hei­mer (ante-mortem),
• prédire la sévé­rité et/ou la progres­sion de la patho­lo­gie,
• enri­chir les essais cliniques avec des groupes homo­gènes de patients.
La certi­tude d’avoir ou non une mala­die d’Alz­hei­mer est corré­lée au nombre de marqueurs spéci­fiques posi­tifs :
• peptide Aβ (amyloï­do­pa­thie) et perte neuro­nale (T-tau/ P-tau),
• la néga­ti­vité des biomarqueurs (Aβ et T-tau/ P-tau) engage le clini­cien à recher­cher une autre cause / étio­lo­gie aux symp­tômes cogni­tifs obser­vés.

Dans sa gamme hormo­no­lo­gie, l’Hor­mone Anti-Müllé­rienne (AMH) vient s’ajou­ter aux para­mètres exis­tants : FSH, LH, estra­diol, βhCG, proges­té­rone, prolac­tine, testo­sté­rone. Marqueur discri­mi­nant des ambi­guï­tés sexuelles chez l’en­fant, marqueur incon­tour­nable chez la femme, lors de la Procréa­tion Medi­ca­le­ment Assis­tée.

Le prin­cipe est le même, quel que soit le para­mètre : premier résul­tat en 26 minutes, 60 tests/heure pour le LP G600 II, 120 tests/heure pour le LP G 1200. De plus, la cali­bra­tion est stable pendant 1 mois.

MICROBIOLOGIE
Flux de travail rapide et complet pour les hémo­cul­tures posi­tives

La menace des bacté­ries patho­gènes haute­ment résis­tantes prend de l’am­pleur à l’échelle mondiale au fil des années, impac­tant la fiabi­lité et la qualité du diagnos­tic au sein des labo­ra­toires hospi­ta­liers et cliniques. Bruker concentre ses efforts R&D sur ce besoin majeur afin de propo­ser des solu­tions rapides et précises pour iden­ti­fier en moins de 15 minutes de façon non ciblée des microor­ga­nismes via une base de données marquée CE-IVD de plus de 2660 espèces et pour détec­ter certains méca­nismes de résis­tances aux anti­bio­tiques.

Fort du succès du MALDI Bioty­per™, Bruker a foca­lisé ses efforts sur cette plate­forme dans le but d’une part, de réduire le « time to result » pour les iden­ti­fi­ca­tions micro­biennes direc­te­ment à partir des flacons d’hé­mo­cul­tures posi­tives, et d’autre part, de détec­ter des phéno­types de résis­tances de détec­tion des carba­pé­né­mases et des cépha­lo­spo­ri­nases en 60 minutes à partir des hémo­cul­tures posi­tives et des souches bacté­riennes suspectes.
A l’oc­ca­sion de l’ECCMID 2018 à Madrid, Bruker a offi­ciel­le­ment lancé le nouveau work­flow marqué CE-IVD Rapid Sepsi­ty­per™ qui raccour­cit de 30 à 10 minutes le temps de trai­te­ment à la paillasse des échan­tillons via une simpli­fi­ca­tion d’uti­li­sa­tion des kits MALDI Sepsi­ty­per™.

De nouveaux kits CE-IVD nommés STAR-Cépha™ ont égale­ment été offi­cia­li­sés permet­tant la détec­tion des résis­tances aux cépha­lo­spo­rines de 3e géné­ra­tion (BLSE et HCASE) en moins de 45 minutes, à partir du même culot micro­bien que celui utilisé pour l’iden­ti­fi­ca­tion rapide.
Bruker a aussi entre­pris des déve­lop­pe­ments addi­tion­nels pour la gestion de ces résis­tances, et propose un kit de PCR Temps Réel nommé Carba­plex™ afin de détec­ter les 5 classes majeures de gènes carba­pé­né­mases à partir d’écou­villons rectaux et de cultures bacté­riennes, pour les patients à haut risque de colo­ni­sa­tion par des Enté­ro­bac­té­ries Produc­trices de Carba­pé­né­mases (EPC).

EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
Détec­teur de veines pour loca­li­ser et accé­der aux veines diffi­ciles

L’IV eye® de Labe­lians est spécia­le­ment conçu pour les profes­sion­nels de santé dans le cadre de prélè­ve­ments ou d’injec­tions sur des patients au capi­tal veineux défi­cient : enfants, personnes âgées, personnes en surpoids…
L’ap­pa­reil émet une lumière infra­rouge qui détecte les veines jusqu’à 10 mm sous la peau. Un trait lumi­neux rouge indique le point d’ac­cès vascu­laire au person­nel de santé.
Simple à utili­ser avec un seul bouton de sélec­tion et facile à trans­por­ter, il tient dans la poche.
Des protec­tions à usage unique sont dispo­nibles afin d’évi­ter le risque de conta­mi­na­tions inter-patients. Le dispo­si­tif peut aussi être décon­ta­miné entre chaque patient (voir les recom­man­da­tions de la SFHH).
Ainsi, l’IV eye® offre un prélè­ve­ment en toute séré­nité : il améliore l’ac­cès veineux (1) et la prise en charge du patient (2), et permet d’en­vi­sa­ger une réduc­tion des coûts et des risques infec­tieux (3).

 

puce Actua­li­tés
VIE DES SOCIETES
Abbott dispose du premier test marqué CE permet­tant de prédire le risque d’at­teinte cardiaque

Contrai­re­ment à d’autres affec­tions, les mala­dies cardiaques peuvent être évitées si elles sont iden­ti­fiées tôt et prises en charge par des chan­ge­ments de mode de vie et des médi­ca­ments, si néces­saire. Dans ce but, Abbott a annoncé que son réac­tif tropo­nine-I de haute sensi­bi­lité est le premier réac­tif tropo­nine à obte­nir le marquage CE pour la prédic­tion des risques d’être victime d’un infar­c­tus ou d’une autre atteinte cardiaque des mois, voire des années, à l’avance chez des personnes en bonne santé appa­rente.
Cette tech­no­lo­gie inno­vante a le poten­tiel de trans­for­mer la manière dont les méde­cins iden­ti­fient les personnes risquant de déve­lop­per des mala­dies cardiaques car elle utilise un biomarqueur spéci­fique du cœur. Les direc­tives euro­péennes recom­mandent aux profes­sion­nels de santé de se pencher sur des facteurs de santé cardiaque indi­rects, tels que le niveau de choles­té­rol, la pres­sion sanguine, le fait d’être diabé­tique ou fumeur pour déter­mi­ner le risque cardiaque. De nombreuses recherches ont montré que, lorsqu’elle est inté­grée au parcours de soins, la mesure des concen­tra­tions de tropo­nine grâce au test tropo­nine-I de haute sensi­bi­lité d’Ab­bott four­nit de meilleures infor­ma­tions prédic­tives pour déter­mi­ner les risques qu’une personne a de déve­lop­per une mala­die cardio­vas­cu­laire dans le futur.
Nick Mills, M.D., cardio­logue et cher­cheur au centre pour les sciences cardio­vas­cu­laires de la fonda­tion du cœur britan­nique à l’Uni­ver­sité d’Edim­bourg, est l’au­teur d’une de ces études ayant évalué l’im­pact des tests de la tropo­nine. Son étude a montré que les niveaux de tropo­nine-I sont un indi­ca­teur de risque accru de mala­die cardiaque coro­na­rienne, indé­pen­dam­ment de la baisse des niveaux de choles­té­rol et a iden­ti­fié les patients ayant le plus béné­fi­cié des trai­te­ments préven­tifs par statine.
« L’ajout d’un biomarqueur généré par une atteinte au cœur à notre évalua­tion du risque encouru par un patient nous aidera à iden­ti­fier plus tôt ceux qui sont malades pour que l’on inter­vienne et prévienne de futures crises cardiaques », a commenté le docteur Mills.

Passer du diagnos­tic à la préven­tion
Les protéines tropo­nine-I sont produites par le cœur et peuvent être trou­vées en quan­tité élevée dans le sang lorsque le muscle cardiaque a été endom­magé par un manque de circu­la­tion sanguine. Le dosage de haute sensi­bi­lité tropo­nine-I Abbott ARCHITECT STAT aide à détec­ter les crises cardiaques plus rapi­de­ment et plus préci­sé­ment, spécia­le­ment chez les femmes qui ont souvent des niveaux de tropo­nine plus faibles.
Il peut déce­ler des niveaux très bas de tropo­nine, c’est pourquoi il peut être utilisé pour déter­mi­ner le risque cardio­vas­cu­laire chez des personnes ne présen­tant aucun symp­tôme de mala­die cardiaque. Inté­grer ce test à un bilan sanguin de routine devrait permettre de mieux déce­ler les risques encou­rus par les patients d’avoir un infar­c­tus ou autre atteinte cardiaque dans le futur.
En plus de défi­nir plus préci­sé­ment le risque cardiaque encouru par le patient, le dosage de haute sensi­bi­lité tropo­nine-I Abbott est conçu pour ne pas être affecté par la présence de biotine. La biotine est une vita­mine dont la popu­la­rité ne cesse d’aug­men­ter comme complé­ment alimen­taire pour amélio­rer les cheveux, la peau et les ongles. Et, elle peut faus­ser certains résul­tats d’ana­lyse, y compris les marqueurs cardiaques, avec éven­tuel­le­ment des faux posi­tifs ou des faux néga­tifs.
Le dosage de haute sensi­bi­lité tropo­nine-I est dispo­nible sur les auto­mates Archi­tect d’Ab­bott et peut être utilisé comme outil d’éva­lua­tion du risque cardiaque dans les pays où le marquage CE est en vigueur.

 

 

VIE DES SOCIETES
L’ac­tion­naire majo­ri­taire de Meda­sys souhaite acqué­rir DL Santé
La concen­tra­tion de l’offre en infor­ma­tique de labo­ra­toire se pour­suit : L’édi­teur DL Soft­ware a reçu une offre ferme de rachat de sa filiale DL Santé, adres­sée par Deda­lus, leader euro­péen des systèmes d’in­for­ma­tion pour la santé et action­naire majo­ri­taire de Meda­sys.
Filiale déte­nue à 100 % par le groupe DL Soft­ware, DL Santé est prin­ci­pa­le­ment posi­tion­née sur le segment des labo­ra­toires de biolo­gie médi­cale privés. La société a déve­loppé une gamme de produits et services inno­vants, lui permet­tant d’ap­por­ter des solu­tions sur-mesure aux 1800 sites clients à ce jour, grâce à des modules tels que BioMa­na­ger ou LaboCon­nect.
DL Santé possède de nombreux avan­tages concur­ren­tiels qui en font un acteur leader sur son marché de niche, avec une expé­rience de plus de 30 ans dans un métier en constante évolu­tion.
Selon l’édi­teur, DL Santé aura, avec le groupe Deda­lus, les moyens d’ac­cé­lé­rer son déve­lop­pe­ment au sein d’une struc­ture inter­na­tio­nale qui détien­drait grâce à cette opéra­tion une posi­tion renfor­cée, et de leader en Europe sur le marché des labo­ra­toires avec plus de 5 000 sites clients.
Cette opéra­tion pour­rait être réali­sée dans le courant du mois d’oc­tobre 2018.
« Aux côtés d’un acteur tel que Deda­lus, DL Santé pourra déployer son plein poten­tiel, béné­fi­ciant de syner­gies et d’op­por­tu­ni­tés de marché néces­saires dans son envi­ron­ne­ment concur­ren­tiel. Au sein d’une struc­ture à l’offre complète, DL Santé sera en mesure de répondre aux attentes des labo­ra­toires de plus en plus à la recherche de solu­tions globales » a déclaré Patrick Lemaire, Direc­teur géné­ral délé­gué du groupe DL Soft­ware.

 

VIE DES SOCIETES
Diaxon­hit devient Euro­bio Scien­ti­fic

Les action­naires de Diaxon­hit, ont approuvé à une très large majo­rité, lors de l’As­sem­blée Géné­rale qui s’est tenue le 14 juin, le nouveau nom du Groupe, issu du rappro­che­ment entre Euro­bio et Diaxon­hit opéré en mars 2017. Diaxon­hit devient ainsi Euro­bio Scien­ti­fic.
Ce chan­ge­ment de nom marque une étape impor­tante pour le Groupe. Il reflète sa nouvelle dimen­sion et vient vali­der l’am­bi­tion d’Eu­ro­bio Scien­ti­fic : être un acteur incon­tour­nable du diagnos­tic in vitro, reconnu en France et à l’in­ter­na­tio­nal, pour ses solu­tions inno­vantes de diagnos­tic.
Cette nouvelle iden­tité d’en­tre­prise qui réunira sous une même bannière toutes les enti­tés du Groupe permet­tra égale­ment à Euro­bio Scien­ti­fic de s’ex­pri­mer de manière plus forte et unifiée.
« Après avoir réalisé un tour­nant stra­té­gique en 2017 avec l’ac­qui­si­tion d’Eu­ro­bio, ce nouveau nom Euro­bio Scien­ti­fic s’ins­crit plei­ne­ment dans l’évo­lu­tion du Groupe. Nous souhai­tions, en effet, donner du relief à notre stra­té­gie, insis­ter sur le côté inno­vant de nos solu­tions tout en se démarquant des socié­tés biotech­no­lo­giques. Dyna­mique, agile, en mouve­ment, notre nouveau logo reflète notre ambi­tion de croître de façon rentable sur un marché du diagnos­tic en pleine évolu­tion », conclut Denis Fortier, Direc­teur Géné­ral d’Eu­ro­bio Scien­ti­fic.
Euro­bio Scien­ti­fic est un acteur majeur dans le domaine du diagnos­tic in vitro de spécia­li­tés. Il inter­vient de la recherche à la commer­cia­li­sa­tion de tests diagnos­tiques dans les domaines de la trans­plan­ta­tion, de l’im­mu­no­lo­gie, des mala­dies infec­tieuses, et propose des réac­tifs dédiés aux labo­ra­toires de recherche, y compris pour les socié­tés phar­ma­ceu­tiques et de biotech­no­lo­gie. Avec ses nombreux parte­na­riats et sa forte présence hospi­ta­lière, Euro­bio Scien­ti­fic dispose de son propre réseau étendu de distri­bu­tion et d’un porte­feuille de produits proprié­taires en biolo­gie molé­cu­laire. Le Groupe compte envi­ron 120 colla­bo­ra­teurs et deux unités de produc­tion basées en région pari­sienne et aux Etats-Unis.

 

 

 

SCIENCES
Le rôle caché des lgG et des plaquettes dans la sévé­rité du choc anaphy­lac­tique

La réac­tion aller­gique la plus sévère, le choc anaphy­lac­tique, est le résul­tat d’une réac­tion immu­ni­taire inap­pro­priée face à un anti­gène. La produc­tion d’an­ti­corps crée des complexes anti­corps-anti­gène qui déclenchent la sécré­tion massive de média­teurs puis­sants, puis une défaillance des organes, pouvant entraî­ner un état de choc, voire la mort. S’il était déjà connu que les anti­corps IgE peuvent déclen­cher ces réac­tions aller­giques, des cher­cheurs de l’Ins­ti­tut Pasteur, de l’In­serm, du CNRS et de l’EFS Grand Est, viennent de montrer que les anti­corps IgG jouent un rôle actif dans la sévé­rité du choc anaphy­lac­tique en acti­vant de manière inat­ten­due les plaquettes sanguines.

Ils ont étudié le rôle des plaquettes dans le choc anaphy­lac­tique, sur des souris trans­gé­niques modi­fiées pour expri­mer les récep­teurs humains pour les IgG. L’injec­tion d’an­ti­corps IgG humains à ces souris déclenche la réac­tion d’ana­phy­laxie : baisse de la tempé­ra­ture corpo­relle, dimi­nu­tion très impor­tante et persis­tante du nombre de plaquettes circu­lantes. Pour confir­mer le rôle des plaquettes dans la réac­tion aller­gique, elles ont été élimi­nées du sang des souris, ce qui a conduit à une dimi­nu­tion des symp­tômes. A l’in­verse, l’aug­men­ta­tion du taux de plaquettes dans le sang a conduit à une réac­tion aller­gique forte­ment aggra­vée.

Les cher­cheurs ont ensuite analysé plus préci­sé­ment les molé­cules que sécrètent les plaquettes et qui pour­raient être respon­sables du proces­sus. Grâce à une colla­bo­ra­tion avec l’EFS de Stras­bourg, ils ont testé l’im­pli­ca­tion de la séro­to­nine, déjà connue pour avoir un effet sur la perméa­bi­lité des vais­seaux. Ils ont pu démon­trer que, stockée dans les plaquettes et libé­rée lors de leur acti­va­tion, la séro­to­nine induit la chute de tempé­ra­ture du corps carac­té­ris­tique de l’ana­phy­laxie.

Ces obser­va­tions chez la souris ont pu être complé­tées par des données d’une étude clinique multi­cen­trique qui a suivi des patients présen­tant un choc anaphy­lac­tique péri-opéra­toire. Les échan­tillons de sang des patients semblaient conte­nir moins de plaquettes et montraient des signes d’ac­ti­va­tion lors d’un choc anaphy­lac­tique.

La prin­ci­pale auteure de l’étude, Frie­de­rike Jöns­son, souligne que « cette étude révé­lant le rôle primor­dial des plaquettes dans le choc anaphy­lac­tique suggère de tenter des inter­ven­tions théra­peu­tique pour cibler les plaquettes afin de limi­ter la sévé­rité du choc anaphy­lac­tique, mais aussi de permettre d’amé­lio­rer le diagnos­tic, en carac­té­ri­sant l’im­pli­ca­tion des anti­corps IgE et IgG. »

 

 

SCIENCES
Décou­verte d’un biomarqueur du syndrome du côlon irri­table

Le diagnos­tic du syndrome du côlon irri­table (SCI), qui touche envi­ron une personne sur six en Alle­magne, repose aujourd’­hui prin­ci­pa­le­ment sur un diagnos­tic d’ex­clu­sion. Pendant huit ans, une équipe inter­na­tio­nale prin­ci­pa­le­ment menée par l’Uni­ver­sité tech­nique de Munich (TUM) a recher­ché un biomarqueur poten­tiel pour l’iden­ti­fi­ca­tion des chan­ge­ments orga­niques de ce SCI. Leur étude a fourni des indices sur les déclen­cheurs orga­niques de la mala­die.

Un facteur patho­gène majeur du SCI est une alté­ra­tion de la fonc­tion des nerfs de la paroi intes­ti­nale, due à des molé­cules libé­rées en parti­cu­lier par la muqueuse. Ceci peut être expé­ri­men­ta­le­ment démon­tré sur des surna­geants de biop­sie de muqueuse de patients atteints de SCI, alors que les surna­geants de témoins sains ne montrent aucune acti­va­tion nerveuse. L’équipe a eu l’idée d’étu­dier égale­ment les surna­geants de patients atteints de recto­co­lite hémor­ra­gique (RCH) en rémis­sion, pour deux raisons. Premiè­re­ment, le SCI est consi­déré comme une forme bénigne de mala­die intes­ti­nale inflam­ma­toire. Deuxiè­me­ment, les patients atteints de RCH en phase quies­cente signalent des symp­tômes semblables à ceux du SCI. Or, les surna­geants de ces patients ont égale­ment activé les neurones.

Comme autre carac­té­ris­tique commune, les cher­cheurs ont décou­vert que l’ac­ti­va­tion nerveuse des surna­geants du SCI et de la RCH était prin­ci­pa­le­ment due à des protéases, soit des molé­cules de signa­li­sa­tion impor­tantes. Cepen­dant, cette acti­va­tion nerveuse retrou­vée sur les surna­geants des SCI était médiée via le récep­teur PAR-1 (protease-acti­va­ted recep­tor 1), tandis que ce récep­teur ne jouait aucun rôle dans le cas des RCH.

En étudiant les taux de protéase des surna­geants, un profil protéique spéci­fique au SCI a égale­ment été iden­ti­fié, en parti­cu­lier pour les protéases. L’ana­lyse des protéomes respec­tifs a révélé 204 protéines, dont 17 protéases étaient expri­mées diffé­rem­ment entre les surna­geants du SCI, ceux du RCH et ceux de patients sains. Certaines protéases étaient signi­fi­ca­ti­ve­ment plus abon­dantes chez les SCI et, parmi celles-ci, la combi­nai­son des taux de l’élas­tase 3a, de la cathep­sine L et de la sous-unité alpha 4 du protéa­some présen­tait la plus grande préci­sion de prédic­tion (98 %) pour distin­guer les groupes SCI et RCH.

Dès lors, comment influen­cer l’ac­ti­va­tion nerveuse, en plus de l’uti­li­sa­tion des bloqueurs de la PAR-1 ? Ils ont expé­ri­menté un inhi­bi­teur de protéase prove­nant d’une souche probio­tique de Bifi­do­bac­te­rium longum NCC2705 (SERPINBL).
Cet inhi­bi­teur a bloqué l’ac­ti­va­tion nerveuse déclen­chée par le surna­geant du SCI.

 

 

SCIENCES
DFG : pourquoi certaines greffes de rein ne fonc­tionnent pas

Les scien­ti­fiques ont décou­vert une « signa­ture molé­cu­laire » de la charge allo­sta­tique – ou « usure » des reins – qui pour­rait aider les clini­ciens à comprendre pourquoi certaines trans­plan­ta­tions rénales ne fonc­tionnent pas aussi bien que prévu.
La recherche menée par l’Uni­ver­sité de Glas­gow peut main­te­nant expliquer pourquoi la charge allo­sta­tique se déve­loppe au niveau molé­cu­laire et cellu­laire, comment elle affecte la fonc­tion physio­lo­gique et ainsi mieux connaître l’im­pact de l’âge rela­tif de l’or­gane et la capa­cité et la rési­lience des organes.
La charge allo­sta­tique, que l’on peut défi­nir comme l’usure du corps, s’ac­cu­mule au fur et à mesure de l’ex­po­si­tion d’un indi­vidu à un stress répété ou chro­nique. Il reflète le « fardeau du mode de vie et des événe­ments de la vie ».
Dans cette étude, les scien­ti­fiques ont étudié les reins trans­plan­tés ayant déve­loppé leur fonc­tion de gref­fon à retar­de­ment, (ou DGF pour Delayed Graft Func­tion). La DGF se produit lorsque l’or­gane ne fonc­tionne pas ou pas encore après la trans­plan­ta­tion : le patient doit être dialysé jusqu’à ce que l’or­gane fonc­tionne ou soit perdu.
Les reins présen­tant une fonc­tion alté­rée, ou DGF, semblent être prédis­po­sés à une plus grande réponse au stress de la trans­plan­ta­tion et ils prennent plus de temps à le résoudre.
L’ef­fet de l’âge biolo­gique des reins trans­plan­tés sur l’ef­fi­ca­cité de la greffe était déjà connu, mais on ne savait pas expliquer la DGF ni l’al­té­ra­tion de la fonc­tion rénale qui en résul­tait.
Les scien­ti­fiques démontrent main­te­nant qu’au niveau molé­cu­laire, les reins ayant une DFG ont une plus grande ampli­tude de chan­ge­ment de leurs gènes clés et une expres­sion élevée des carac­té­ris­tiques du vieillis­se­ment, compa­tible avec une augmen­ta­tion de la charge allo­sta­tique ou de l’usure.
Paul Shiels, profes­seur de geros­cience à l’Ins­ti­tut des sciences du cancer de l’Uni­ver­sité, a déclaré : « Nous avons main­te­nant des preuves solides que l’âge biolo­gique d’un organe, asso­cié au stress physio­lo­gique, joue un rôle majeur dans la DGF. Les résul­tats suggèrent égale­ment que ces effets sont déter­mi­nés par les carac­té­ris­tiques des donneurs, qui peuvent être un facteur plus fort que le stress de la trans­plan­ta­tion lui-même. »
« Nos résul­tats sont impor­tants car, non seule­ment nous avons iden­ti­fié la raison pour laquelle certaines greffes de rein ne fonc­tionnent pas lors de la trans­plan­ta­tion, mais nous démon­trons égale­ment que les kilo­mètres sur l’hor­loge biolo­gique affectent la fonc­tion physio­lo­gique des organes. »
Selon le Pr Shiels, le jeu de gènes de signa­ture décou­vert dans cette étude permet­trait d’iden­ti­fier les organes moins résis­tants avant d’être gref­fés. Le stress de la greffe pour­rait être réduit et les résul­tats amélio­rés. De manière signi­fi­ca­tive, l’étude a iden­ti­fié les cibles pour ce faire, qui peuvent être appliquées non seule­ment à la trans­plan­ta­tion, mais égale­ment à d’autres organes pour vieillir en meilleure santé.

 

 

 

puce Egale­ment dans Spec­tra Biolo­gie n° 236

 

 

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