10 Juin 2013 | ||
– Dans le numéro 201 de Spectra Biologie –
Innovations |
Roche a annoncé lors de la conférence Euromedlab organisée par l’International Federation of Clinical Chemistry and Laboratory Medicine (IFCC) à Milan (Italie), qu’elle va prochainement lancer sur le marché la gamme cobas 8100, nouvelle solution pour l’automatisation des processus de laboratoires de diagnostic. Cette gamme permet d’automatiser de nombreuses tâches de laboratoire dans le cadre du diagnostic de routine en s’appuyant sur la robotique intelligente et les solutions informatiques intégrées : le système prépare automatiquement les échantillons sanguins pour une analyse immédiate ainsi que les tâches postanalytiques. Cette simplification des opérations doit permettre de réduire les coûts et d’augmenter la productivité, mais aussi de minimiser le risque d’intervertir ou de contaminer des échantillons lors de leur manipulation manuelle par le personnel du laboratoire. D’autre part, cette gamme offre des délais d’exécution courts et prévisibles : le système intelligent de convoyage et de priorisation entraîne une vitesse de traitement deux fois plus élevée que celle du système Roche précédent. Les professionnels de santé obtiennent ainsi les résultats en temps voulu, qu’il s’agisse d’analyses de routine ou de tests réalisés en urgence.La gamme cobas 8100 peut aisément être ajoutée à des analyseurs cobas existants et sa conception modulaire flexible permet aux laboratoires de se développer progressivement. Elle répond au besoin croissant de solutions automatisées à haut débit permettant de gérer les flux de travail entre différents sites. Associée aux solutions informatiques cobas, elle permet aux laboratoires de contrôler totalement, et de manière transparente, l’intégralité du processus dans un environnement complexe. Combinée aux solutions de Roche pour l’archivage des échantillons, ce nouveau dispositif élargit la flexibilité du laboratoire, simplifiant et accélérant les processus de routine pour l’archivage des échantillons sanguins et leur récupération sur demande, ce qui permet une automatisation complète et une traçabilité, de la réception de l’échantillon sanguin à la transmission et à l’archivage des résultats. La commercialisation du système est prévue à l’automne 2013.
La circulaire DGS du 6 décembre 2010 est relative à la mise en place de mesures de contrôle de cas importés d’Entérobactéries Productrices de Carbapénémases. Fin 2012, bioMérieux SA, fort de ses 50 ans d’expérience en formulation de boîtes de Pétri, a lancé sur le marché un milieu chromogène de dépistage des EPC de type KPC et NDM : la gélose chromID CARBATM (sensibilité : 97,4 % à 24h et spécificité : 90,7 %).Aujourd’hui, en complément de ce milieu, bioMérieux SA enrichit son offre Bactéries Multi Résistantes par le milieu chromID OXA-48TM (sensibilité : 94,4 % à 24h et spécificité : 100 %), premier milieu dédié au dépistage du phénotype OXA-48 des EPC, majoritairement répandu en France. Par leur couleur caractéristique, les EPC sont isolées et identifiées pour l’E. coli. Grâce à la combinaison unique de ces deux milieux, le screening des EPC est sensiblement amélioré.
Prochainement, c’est une association des deux milieux, sous forme d’une bi-plate la gélose chromID CARBATM, qui sera proposée à l’ensemble des établissements de soins. Les notices d’utilisation sont consultables sur le site www.mybiomerieux.com.
Le kratom est une nouvelle drogue provenant du Mitragyna speciosa, une plante d’Asie du Sud-Est. Cette drogue gagne en popularité ces dernières années de par sa grande disponibilité sur internet et dans les magasins spécialisés. Il est commercialisé comme un moyen de lutter contre la fatigue, la douleur et la dépression. Sa commercialisation comme » legal high » (euphorisants légaux), peut tromper les utilisateurs. Or, plusieurs cas de dépendance et de psychose suite à son utilisation ont été rapportés (hallucinations, idées délirantes, confusion…).Ces plantes exotiques, comme les mélanges synthétiques ou les médicaments, compliquent la tâche des toxicologues judiciaires, tout comme la rapidité avec laquelle ces nouveaux composés inondent rapidement le marché. Randox toxicologie a développé le premier test ELISA au monde apportant une solution simple et rapide pour la détection du kratom. Ce nouveau kit de dépistage peut détecter la mitragynine (le principe actif) et ses métabolites (9-O-Desmethylmitragynine, 7-alpha-hydroxymitragynine et 7-alpha-Acetoxymitragynin) dans les échantillons d’urine ou de sang.
Avec la dernière version du logiciel (V2.5/2.3.0.0) et un nouvel adaptateur pour le Clinitek Status® Connect, Siemens Healthcare Diagnostics offre maintenant un mode de communication Wifi de qualité couplé à une extension de l’utilisation du lecteur de codes à barre pour une meilleure gestion des tests de diagnostic urinaire.En un simple scan, les données de lots et de dates d’expiration des réactifs sont intégrées dans les informations associées au test réalisé. Les résultats des tests urinaires réalisés avec le Clinitek Status Connect peuvent être immédiatement intégrés via le RAPIDComm® aux systèmes informatiques du laboratoire (SIL) et de l’hôpital (SIH) en mode Wifi assurant ainsi une traçabilité complète de cet examen.
Ce système offre la liberté de déplacer les Clinitek Status Connect sans se soucier des connexions. L’identité des opérateurs est scannée pour s’affranchir de la saisie manuelle des identifiants, et les résultats sont transmis en temps réel dans un environnement sécurisé. Les capacités de prise en charge et de gestion des tests de biologie délocalisés sont ainsi complétées par une bonne maîtrise des opérateurs et des programmes de contrôle de qualité, et d’autres options avancées.
Les systèmes Clinitek Status®+ lisent les bandelettes Multistix® 8SG et 10SG, les cassettes Clinitest® hCG et fournissent également le ratio microalbumine/créatinine, tous ces tests étant réalisés sur la même plateforme sans manipulation supplémentaire. Avec sa version connectée au RAPIDComm, ce dispositif renforce la traçabilité, le respect des procédures et l’intégration des données dans les différents systèmes informatiques.
Leader dans le domaine des logiciels de gestion de laboratoire, DL Santé propose également des logiciels de management de la qualité (GesQual), de suivi des stocks (GesStock) et de gestion de plateaux techniques (BioManager). Depuis 2009, les laboratoires Alysé ou Biowin, et plus récemment, les laboratoires Odancio peuvent diffuser en ligne leurs résultats au travers du Serveur de Résultats Extranet (SRE). Ce serveur de résultats permet à tous les patients, médecins et/ou correspondants (service clinique, service hospitalier…) de consulter leurs résultats à distance, de manière sécurisée, grâce à un simple navigateur internet.Le délai de consultation des résultats est paramétrable pour une durée limitée et l’attribution des identifiants de connexion a fait l’objet d’une grande attention et est notamment soumise à l’autorisation du patient. Particulièrement appréciée dans le cadre d’urgence, la solution SRE de DL Santé a pour avantage de permettre aux prescripteurs une consultation en temps réel.
Très facilement paramétrable, complètement intégré aux SGL pour éviter toute redondance de paramétrage, ce serveur de résultats peut être personnalisé selon la charte graphique du laboratoire. Le SRE a récemment vu son offre s’étoffer avec la possibilité d’informer de la mise à disposition des résultats par SMS. Associée à GesQual, la nouvelle version 3.3 du Serveur de Résultats DL Santé permet d’associer à l’envoi des résultats un document issu de la gestion documentaire, permettant ainsi au laboratoire de compléter sa prestation de services.
Les laboratoires économisent ainsi un temps précieux à gérer les appels ainsi qu’à imprimer et affranchir les résultats consultés via internet. Véritable lien entre les patients, les prescripteurs et le laboratoire, le serveur de résultats extranet de DL Santé permet d’améliorer la qualité des prestations rendues par le laboratoire.
La contribution d’un SIL constitue un facteur essentiel à l’obtention de la certification. En effet, celui-ci garantit la bonne gestion des processus et assure leur documentation à chaque étape, sans qu’aucune intervention manuelle supplémentaire ne soit indispensable en parallèle. Avec le molis Workflow Manager et la microbiologie sans papier (module des steps), le logiciel molis de vision4health offre des outils qui, d’une part, accompagnent les échantillons dès leur réception jusqu’à la génération du compte rendu et au stockage ultime des tubes, et d’autre part, documentent chaque événement concernant ces échantillons grâce à un horodatage précis. Les non-conformités sont enregistrées au moment même où elles surviennent, tout comme les mesures correctives pouvant faire l’objet d’analyse ultérieure, même par l’intermédiaire de systèmes externes de gestion de la qualité. La qualité des processus est contrôlée dans molis à l’aide d’un système de surveillance qui affiche à tout moment les divergences vis-à-vis des normes définies ou les non-conformités au niveau de chaque point névralgique du laboratoire. Des messages relatifs à des événements critiques sont transmis immédiatement à l’interlocuteur adéquat par l’intermédiaire du molis Alert Messenger.La qualité même du logiciel de laboratoire est optimisée grâce au Change Control Management System (CMCS) qui assure une documentation sans faille de toutes les modifications du paramétrage et de tous les correctifs. Enfin, un outil de Business Intelligence (BI) donne à l’utilisateur la possibilité de définir lui-même ses propres rapports et tableaux de bords, à l’aide desquels la direction du laboratoire peut effectuer des requêtes au niveau des analyses, des demandes, des postes de travail et des automates, afin d’évaluer jusqu’à la moindre analyse (drill down). Ainsi, si molis apporte un soutien de taille à la préparation à l’accréditation, il permet aussi au laboratoire de mettre en pratique les processus définis.
Haemonetics propose une nouvelle solution logicielle « Labo en ligne », à la fois serveur de prescriptions et serveur de résultats. Développée avec la technologie Java Enterprise, elle offre une interface web entre les établissements de soins et les laboratoires, les données restant synchronisées avec les Systèmes SIH (de l’hôpital) et SIL (du laboratoire) connectés, en échangeant des messages HL7 (IHE). Ce serveur est accessible directement à partir du dossier médical du patient, sans authentification supplémentaire de l’utilisateur et avec la préservation du contexte patient. L’interface s’adapte aux appareils mobiles, tablettes ou Smartphones.Les cliniciens obtiennent des vues intégrées des résultats récents et de l’historique de toutes les disciplines du laboratoire, accompagnées de commentaires, graphiques, images et/ou de pièces jointes, les résultats nouveaux, anormaux ou prioritaires étant mis en évidence et des liens Hypertextes dirigent vers les fiches descriptives d’analyses contenues dans le guide du laboratoire. Le serveur gère tous les types de résultats, y compris des images, du texte formaté ou hiérarchique (microbiologie).
Les comptes-rendus PDF peuvent être téléchargés, imprimés ou transmis par courriel aux utilisateurs ou aux patients. Les prescriptions peuvent être ajoutées ou modifiées, avec rétroaction immédiate : les exigences d’échantillonnage sont mises à jour et la spécification de toute information additionnelle est demandée. Une prescription peut être divisée en plusieurs prescriptions spécifiques pour chaque laboratoire exécutant : les résultats de chaque site seront ensuite recombinés dans un rapport d’utilisateur final intégré.
Le logiciel facilite également la collecte des échantillons par les infirmières, par la génération des plans de prélèvement et des étiquettes de codes à barres uniques pour tous les tubes nécessaires. Lors de la collecte, un contrôle de concordance entre le code barre des échantillons et le code barre du bracelet du patient peut être appliqué pour améliorer la sécurité. Les messages au format HL7 sont échangés avec le Système Informatique Hospitalier à chaque événement important : création d’une prescription, prélèvement, arrivée de l’échantillon, disponibilité des résultats, validation, correction, etc. Les prescripteurs peuvent obtenir des aperçus détaillés sur le statut de leurs commandes d’analyses, les échantillons et les résultats des tests. Le serveur assure une traçabilité complète de tous les événements et génère des rapports complets des traces de toutes les actions.
Actualités |
Labellisé pôle mondial en 2005, Lyonbiopôle est focalisé sur la lutte contre les maladies infectieuses humaines et animales et les cancers. Ce centre d’excellence en vaccin et diagnostic conçu comme un outil d’interface et de rapprochement public/privé va de nouveau bénéficier de soutiens publics pour quatre projets de R&D, labellisés par Lyonbiopôle et déposés au 15e appel FUI. L’Etat, le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et les Collectivités territoriales – dont la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, le Conseil Général du Rhône, le Conseil Régional d’Auvergne et l’Agglomération de Clermont-Ferrand – vont soutenir les quatre projets retenus par la DGCIS à hauteur de 2,9 M€. Avec ces projets, dont l’investissement global s’élèvent à 15,1 M€, Lyonbiopôle a labellisé, en tout et depuis 2005, 134 projets de R&D collaboratifs (multipartenariaux), représentant un investissement global de 667 M€ pour lesquels 268 M€ d’aides publiques ont été obtenues.- Biofilm, ayant entre autres bioMérieux et plusieurs CHU comme partenaires, vise à développer un nouveau test antibiogramme, appelé Antibiofilmogramme®, prenant en compte le comportement » biofilm » et sa valeur médicale de façon à mieux prévenir les échecs thérapeutiques. Ce projet permettrait à la filière française, et en particulier à Biofilm Control, le porteur, de se positionner en leader du marché. L’expérience reconnue des partenaires et la taille critique pour aborder de tels marchés à l’international constituent autant d’atouts pour obtenir une réussite scientifique, industrielle et économique.
– Le projet HIFI Cap souhaite élaborer une technologie de test de diagnostic nouvelle génération en microcapsule avec une première application pour le génotypage érythrocytaire dédiée aux banques de sang internationales. Ce projet situé sur le marché des puces à ADN, regroupe des domaines innovants des micro- et nanotechnologies, de l’analyse diagnostique haut-débit et de la caractérisation multiparamétrique d’échantillons biologiques humains. Le dispositif permettra en une seule étape d’amplifier et d’identifier des gènes d’intérêt, dans un format automatisé et utilisable en haut-débit. Cette approche innovante devrait permettre un gain de temps, une réduction des coûts et une sécurisation des analyses. Elle est portée par AXO Science SAS et soutenue par Nano-H, et une équipe de l’Université Lyon I/CNRS.
– Porté par Vivalis en partenariat avec Axenis et l’Université Claude Bernard Lyon 1, le projet Humaxis propose de développer une nouvelle stratégie thérapeutique pour le traitement du cancer basée sur l’utilisation d’anticorps monoclonaux (AcM) humains dirigés contre la protéine CD47 afin de restaurer l’activité anti-tumorale des macrophages. Le consortium tirera profit des savoir-faire et technologies de rupture de Vivalis et Axenis pour la découverte et le développement d’AcM rares totalement humains, ainsi que de l’expertise de l’UCBL pour la caractérisation des propriétés et du mode d’action des anticorps sélectionnés. L’évaluation de leur tolérance et efficacité dans différents modèles précliniques permettra d’identifier un candidat médicament à l’issue du projet.
– Mutation est un projet de recherche industrielle et clinique pour le traitement des tumeurs, mené par la société Vermon, leader dans le développement de l’imagerie ultrasonore médicale, les sociétés Edap-TMS et CarThéra, développeurs de thérapies ultrasonores mini-invasives, et le LabTAU, laboratoire de recherche sur les ultrasons thérapeutiques (INSERM/UCBLyon). Les dispositifs médicaux développés permettront des traitements ambulatoires plus efficaces et moins coûteux en cancérologie notamment. Le saut technologique porté par les transducteurs ultrasonores cMUT dual-mode (thérapie/imagerie) devrait faire naître de nouveaux projets innovants d’envergure industrielle dans le domaine de la santé.
Déjà spécialiste en immuno-hématologie, Ortho Clinical Diagnostics complète son offre en lançant deux nouveaux sites Internet, en anglais, dédiés aux biologistes et aux techniciens référents. La société renforce ainsi son investissement dans le domaine de la médecine transfusionnelle, dans lequel elle compte déjà plus de 70 ans d’expertise.Permettant aux biologistes de se former à leur rythme, le site www.orthoONDEMAND.com propose des contenus de formation en immuno-hématologie, disponibles à la demande, gratuitement, après leurs publications initiales. Ce service sert également de canal d’échange avec des experts du monde entier. La plupart des sessions de formation sont interactives pour poser des questions et obtenir des réponses en temps réel.
Le second site, TransfusionNews.com, offre l’actualité et les tendances dans le domaine de l’immuno-hématologie. Ce service est issu d’un projet collaboratif, soutenu par l’entreprise, entre l’AABB (l’association américaine des banques du sang) et l’éditeur Wiley-Blackwell. Il propose : une mise à jour hebdomadaire d’articles, une mise à jour bimensuelle de vidéos, des commentaires d’experts et de leaders de l’industrie, des forums de discussions interactifs et la réception d’alertes informatives par emails.
Enfin, l’entreprise prépare le lancement de différentes solutions, en cours ou en phase finale de développement (Ortho Workstation, Ortho Connect, Ortho Sera, Resolvigen 4, Ortho Vision & Vision max), à découvrir prochainement.
bioMérieux a signé un partenariat de recherche avec Veolia Environnement, leader mondial des services de l’eau et expert en recherche environnementale, pour mettre au point une technologie innovante destinée à la surveillance en continu de la qualité microbiologique de l’eau potable. Cet accord porte sur une étude préliminaire de la faisabilité technique et de la pertinence économique du projet.La société bioMérieux, déjà leader en microbiologie clinique, va ainsi renforcer sa présence dans le secteur industriel en y adaptant l’expertise acquise dans les secteurs biopharmaceutique et agroalimentaire. Il s’agira de détecter, plus rapidement qu’avec les méthodes actuelles, les microorganismes présents dans l’environnement naturel ou en réseau, ainsi que toute contamination accidentelle ou liée au bioterrorisme. Ce partenariat devrait aboutir au développement d’un dispositif simple d’emploi, pouvant être utilisé le plus largement possible.
Le groupe Elitech a fait l’acquisition de l’entreprise américaine Vital Diagnostics Holding Corp. afin de compléter tant sa gamme en biochimie et hématologie que sa présence géographique outre-Atlantique. Vital Diagnostics dispose en effet de trois sites de production (Etats-Unis, Australie et Italie) et fabrique et distribue des équipements et des réactifs pour le diagnostic in vitro dans plus de 100 pays. Avec un chiffre d’affaires de 32 millions de dollars en 2011, c’est un acteur important de la biochimie aux USA pour les cabinets médicaux, les hôpitaux et les petits et moyens laboratoires, ainsi qu’un distributeur majeur d’équipements et de tests en Australie et en Nouvelle Zélande.Le développement de la société Elitech, créée en 1997 par Pierre Debiais et fabricant indépendant d’équipements et de réactifs de diagnostic in vitro , repose sur une croissance interne et des acquisitions dirigées vers des marchés niches de la biochimie, de la microbiologie et de la biologie moléculaire. Basée à Puteaux, elle est axée sur les équipements et réactifs destinés aux laboratoires de petite et moyenne taille et aux tests à proximité directe du patient (point of care). Depuis décembre 2010, ELITech est soutenu par Ergon Capital Partners ( » Ergon « ), comme actionnaire majoritaire, qui l’a soutenu dans cet achat. Elle emploie 500 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 102 millions d’euros en France et à l’étranger, avec des filiales clés (France, Italie, USA, Pays-Bas, Royaume Uni et Brésil).
Pour étendre les fonctionnalités de son système de gestion de laboratoire Labo Serveur (EdgeLab), Inlog (Software Solutions Haemonetics) a lancé une nouvelle solution pouvant être installée sur différents systèmes d’exploitation et/ou plateformes de bases de données. Développé dans les dernières technologies Web, » Labo en ligne » gère la distribution des prescriptions et des résultats d’analyses dans le milieu hospitalier (Cf. Innovations). Ce nouveau produit est le résultat du partenariat, en 2011, entre Inlog et la société belge Moonchase. Acquis par Haemonetics en 2010, Inlog est l’un des principaux fournisseurs de systèmes d’information de laboratoire en France avec plus de 80 sites utilisant Labo Serveur. Quant à l’entreprise belge Moonchase, elle a été créée en 2009 par une équipe d’experts ayant plus de 20 ans d’expérience dans la conception de logiciels d’information de laboratoire.Chacune des parties a mis l’accent sur son domaine d’expertise : gestion du développement et du design pour Moonchase ; communication, commercialisation et distribution pour Inlog. M. Alain Mainar, DSI au Centre Chirurgical Marie Lannelongue (Paris) où le système a été récemment installé, a depuis salué l’accès très facile depuis le dossier informatisé des patients, et une appropriation simple et rapide par les utilisateurs, après quelques jours d’accompagnement.
Dans le cadre de la visite d’État du Président de la République en Chine, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présidé à la signature de onze accords visant à renforcer les partenariats entre la France et la Chine dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Concernant la Chine, la politique de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’inscrit dans un double objectif : accroître la mobilité des étudiants et des chercheurs entre les deux pays et amplifier les partenariats scientifiques et universitaires avec l’installation de formations en Chine et le développement de projets communs, de la recherche fondamentale à la recherche technologique.Après le Président de la République, la ministre a signé avec ses homologues deux accords stratégiques. Le premier réaffirme la volonté commune de renforcer la coopération dans les domaines linguistique, éducatif et universitaire avec le développement de programmes de formation conjoints. Le deuxième installe un groupe de travail favorisant le dialogue en matière d’innovation. En dehors de la collaboration spatiale déjà en place, six domaines scientifiques d’intérêt partagé ont été identifiés, parmi lesquels : les maladies infectieuses, les technologies numériques, la chimie verte, le développement durable, la biodiversité et la gestion de l’eau, et enfin les villes intelligentes.
Avec ses homologues, la ministre a présidé à la signature de neuf autres accords : implantation de campus en Chine (Aix-Marseille Université à Wuhan, à la suite de Centrale Pékin ou Paris Tech Shanghai – Jiaotong), accords-cadres de coopération favorisant les échanges d’étudiants et d’enseignants, création de cursus conjoints et de programmes de recherche collaborative (Sorbonne Universités, groupe des universités technologiques et groupe INSA, Harbin Institute of Technology, China Scholarship Council), ou encore création de deux LIA (laboratoire international associé) dans les domaines de la géophysique et des sciences humaines et sociales, renouvellement de l’accord de coopération créant le pôle sino-français de recherche en sciences du vivant et génomique (hôpital Ruijin, université Jiaotong, Shanghai – CNRS, Inserm, Institut Pasteur).
Avec 24 millions d’étudiants, dont plus de 5 % en mobilité à l’étranger, et l’objectif de doubler ce nombre d’ici 2020, les chinois représentent le deuxième contingent d’étudiants accueillis en France, soit plus de 30 000 actuellement, et le premier flux en mobilité entrante. Septième partenaire scientifique de la France, au deuxième rang mondial pour le nombre de publications, au 4e pour le dépôt de brevets, la Chine consacre un effort de près de 2 % de son PIB pour la R&D, en croissance de 20 % par an depuis cinq ans.
La différenciation des cellules souches hématopoïétiques intéressaient depuis de nombreuses années les chercheurs d’une équipe mixte (Inserm/CNRS/MDC), et notamment la façon dont les cellules souches déclenchent ce processus de spécialisation. Ils ont ainsi découvert que ces dernières ne s’engageaient pas de façon aléatoire dans une des voies de différenciation mais » décidaient » de leur destin, sous l’influence de facteurs internes et de signaux venus de l’environnement, telles des situations d’urgence. Loin d’être insensible à ces signaux, la cellule souche les perçoit et fabrique en retour les cellules les plus aptes à faire face au danger, » à la demande » et en urgence pour permettre à l’organisme de faire face à une inflammation ou une infection. » Nous avons découvert qu’une molécule biologique produite en grande quantité par l’organisme lors d’une infection ou d’une inflammation indique le chemin à prendre aux cellules souches » déclare le Dr. Sandrine Sarrazin (Inserm). » Sous l’effet de cette molécule dénommée M-CSF (Macrophage Colony-Stimulating Factor), l’interrupteur de la lignée myéloide s’active (le gène PU.1) et la cellule souche produit rapidement les cellules les plus adaptées à la situation, au premier rang desquelles, les macrophages. » Ce signal pourrait ainsi être utilisé pour accélérer artificiellement la fabrication de ces cellules chez les malades confrontés à un risque aiguë d’infections, tels les 50 000 patients dans le monde totalement démunis juste après une greffe de moelle osseuse. » Le M-CSF pourrait stimuler la production des globules blancs utiles tout en évitant de fabriquer des cellules susceptibles d’attaquer l’organisme de ces patients […] le temps que leur système immunitaire se reconstitue « , souligne le Dr Michael Sieweke (CNRS).
Dans le cadre du programme CIT (Cartes d’Identité des Tumeurs®) de la Ligue contre le cancer, un consortium français multicentrique a conduit une étude génomique, incluant les tumeurs de 566 patients atteints de cancer du côlon. L’analyse du transcriptome de cette cohorte parfaitement décrite au plan clinicopathologique, a abouti à une classification robuste en 6 sous-types moléculaires bien caractérisés en termes d’altérations génomiques et de voies de signalisation, associés à une signature d’expression de gènes.Ces 6 sous-types sont corrélés à des pronostics distincts. Cette classification a été validée sur une série indépendante de 1 181 cancers du côlon. Très rapidement, il est prévu d’appliquer sur d’autres séries de tumeurs du côlon la signature de chaque sous-type avec l’objectif d’obtenir un outil diagnostic transférable en routine afin d’améliorer le pronostic et de guider la prise en charge thérapeutique.
L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare et sévère entraînant une défaillance cardiaque grave. Elle touche préférentiellement la femme jeune, et sans explication dans 50 % des cas. En dehors des mutations identifiées principalement dans les formes familiales de la maladie, les autres facteurs de prédisposition génétique sont encore méconnus.Un marqueur génétique récemment localisé sur le chromosome 18, serait associé à un doublement du risque d’HTAP. Un gène à proximité de ce marqueur serait responsable d’une augmentation du risque de la maladie car il pourrait, d’après leurs travaux préliminaires, participer à un système de régulation vasculaire non encore décrit. L’étude, menée par trois équipes françaises, a porté sur des patients du centre national de référence de l’HTAP de l’hôpital Bicêtre. L’analyse génétique a été réalisée par les généticiens et biostatisticiens de l’hôpital Pitié-Salpêtrière sur plusieurs centaines de cas et de sujets contrôles grâce aux puces à ADN.
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